Tournée de Sensibilisation de ADDAD Bénin au nord Bénin

Tournée de Sensibilisation de ADDAD Bénin au nord Bénin

Professionnalisation du Travail des Aides Ménagères et Aides Ménagers

La lutte contre l’exploitation domestique et la professionnalisation du travail des aides ménagères et ménagers est au cœur d’une tournée de formation et d’information sur les lois régissant le travail domestique au Bénin. Après la commune de Natitingou, c’est à Parakou qu’ADDAD-Bénin et DEDRAS ont répliqué l’initiative le 10 avril 2025. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants au Bénin et au Burkina Faso (BC-TEDE) », soutenu par Woord en Daad et la Fondation AFAS.

L’événement a réuni de nombreux participants, dont des jeunes filles et garçons ayant échappé à des situations d’exploitation domestique et qui bénéficient désormais de formations professionnelles. « Nous sommes ici pour donner une voix à ceux qui n’en ont pas eu, » a déclaré Mariam, une ancienne travailleuse domestique, désormais apprenante dans un centre de formation. « Ce projet m’a permis de rêver d’un avenir meilleur. »

Engagement des acteurs locaux et discussions sur la législation

La séance a été inaugurée par des mots de bienvenue de l’équipe d’ADDAD. « Nous sommes fiers de voir tant de jeunes ici, prêts à changer leur vie, » a souligné Floriane Sohinto, secrétaire générale de l’ADDAD-Bénin. Plusieurs personnalités ont également pris la parole, dont Rosaline Ekué, Responsable du Guichet Unique de Protection Sociale de Parakou 1, qui a affirmé : « La professionnalisation du travail domestique est essentielle pour garantir des droits et des protections aux travailleurs. ».

Les discussions ont porté sur les textes législatifs encadrant le travail des enfants et des aides domestiques, ainsi que sur les mécanismes de protection existants. « Il est temps de formaliser ce secteur pour en sortir de l’informel, » a ajouté Bouhaliou Alpha Djibril, inspecteur de travail à la Direction Départementale du Travail et de la Fonction Publique du Borgou. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la clarté des informations partagées et à la pertinence des échanges.

 

 

Témoignage émotionnel

Des témoignages poignants ont également enrichi les débats. « Chaque jour passé dans le travail domestique était un combat. C’est bien aujourd’hui de connaître les textes et lois réglementant ce travail afin de ne pas tomber dans les pièges. Je pense qu’à la sortie de cette séance, nous partagerons l’information avec nos pairs toujours dans ce travail, » a partagé Aissatou, une ancienne aide-ménagère.

La journée s’est clôturée par l’installation d’un point focal de l’ADDAD-Bénin à Parakou, marquant un engagement durable envers la cause. Les participants ont quitté la salle avec le sentiment d’un nouveau départ.

Avec cette tournée, DEDRAS ONG et ADDAD-Bénin continuent de semer des graines d’espoir et d’engagement pour un avenir où les aides ménagères et ménagers pourront travailler tout en connaissant leurs droits et devoirs, afin de saisir les services compétents en cas d’abus et de violations de leurs droits.


Parakou-Tchaourou : Dedras sensibilise et forme les enseignants sur les gouvernements scolaires

Parakou-Tchaourou : Dedras sensibilise et forme les enseignants sur les gouvernements scolaires

Les enseignants de Parakou et Tchaourou sont désormais équipés pour mettre en place des gouvernements scolaires, grâce au projet « Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants » (BC-TEDE), soutenu financièrement par Woord en Daad et AFAS Foundation. Les 8 et 9 avril 2025, des sessions de sensibilisation et de renforcement des capacités ont été organisées à l’intention des enseignants et des maîtres encadreurs.

La première rencontre s’est déroulée à Parakou, au siège de DEDRAS ONG, et a rassemblé plus de soixante participants, incluant des enseignants et des responsables éducatifs. Le lendemain, à Tchaourou, au Centre de Promotion Sociale, l’événement a attiré une forte délégation d’acteurs du secteur éducatif.

Soulé Adamou, Directeur du projet, a supervisé ces sessions qui ont abordé des thèmes cruciaux tels que les droits et devoir, les fonctions fondamentales de l’école, ainsi que les mécanismes d’implantation des gouvernements scolaires.

Une formation appréciée par les Participants

Les retours des participants ont été très positifs. Eliane Técodjina, Directrice de l’EPP Sinangourou C à Parakou, a déclaré : « Nous remercions sincèrement DEDRAS ONG et ses partenaires. Cette activité nous a beaucoup appris sur ce qu’est un gouvernement scolaire et comment le mettre en place. » De son côté, Narcis BONI Kotchoni, Directeur de l’EPP Sinahou (Bétérou), a partagé sa satisfaction : « Je suis très content d’avoir participé à cette formation. Cela nous aidera à mieux encadrer les enfants et à les amener à participer à la vie de l’école. »

Un engagement renouvelé pour la protection des enfants

Ces rencontres ont renforcé l’engagement des acteurs éducatifs du Borgou pour faire de l’école un espace sûr et protecteur. Les participants ont unanimement salué la pertinence de l’initiative, avec un taux de satisfaction de plus de 95 % lors de l’évaluation finale.

Le projet BC-TEDE témoigne de l’engagement indéfectible de DEDRAS ONG et de ses partenaires en faveur de la protection des enfants. Les enseignants sont désormais prêts à appliquer les notions apprises, contribuant ainsi à briser les chaînes de l’exploitation domestique et à promouvoir une éducation inclusive et participative.


Résilience économique à Karimama : comment les femmes transforment leur avenir avec le Moringa

Résilience économique à Karimama : comment les femmes transforment leur avenir avec le Moringa

Dans des jardins verdoyants de Moringa, des femmes de Karimama, dans le département de l’Alibori, au nord Bénin, travaillent avec ardeur et passion. Certaines, munies de houes et de râteaux, désherbent, tandis que d’autres récoltent du Moringa. Ces activités, qui allient tradition et innovation, leur permettent non seulement d’améliorer leur alimentation, mais aussi de générer des revenus grâce à la vente de leurs produits.

Face à la double crise climatique et sécuritaire qui aggrave la vulnérabilité des ménages dans le nord du Bénin, DEDRAS a initié le projet de résilience économique des femmes de Karimama grâce à l’appui de son partenaire SEL France.

« Nous préparons des tisanes à partir des feuilles de Moringa que nous consommons et offrons en cadeau à ceux qui en ont besoin pour soulager certaines maladies, » explique Oumou Arouna, secrétaire d’une des coopératives bénéficiaires du projet résidant dans le village de Fadama.

« En vendant ces feuilles, nous gagnons des revenus pour acheter du carburant pour notre motopompe, » explique Zeynabou Zuba, une bénéficiaire enthousiaste du village de Karigui.

Un levier de transformation économique pour les familles

En seulement trois récoltes, ces femmes ont déjà généré 37 000 francs CFA, dont 7 000 francs ont été utilisés pour réparer leurs clôtures. En parallèle, 132 chèvres et 93 moutons ont été distribués pour les aider à diversifier leurs sources de revenus.

« Le soutien du projet nous remplit de joie, » partage Maria Moussa. Pour elle, ce projet est une opportunité de sortir les femmes de la précarité et de transformer leur quotidien.

Un impact apprécié par les autorités locales

Issiaka Zermakoé, point focal nutrition de la mairie de Karimama, loue les résultats obtenus : « La culture du Moringa booste notre développement en améliorant la nutrition et les revenus des familles. De nombreuses femmes, auparavant en difficulté, s’épanouissent désormais en diversifiant leurs activités génératrices de revenus. »

Lancé en mars 2024, le projet regroupe 159 femmes, réparties en 10 coopératives agricoles spécialisées dans le maraîchage et la plantation de Moringa. Ces coopératives bénéficient également de programmes de formation sur les normes de qualité et le marketing.

Pérenniser et multiplier les opportunités

Le Directeur du projet, Yassoni Bio Sourou, souligne l’importance de valoriser les produits : « Si les femmes transforment le Moringa en poudre bien emballée, elles pourraient vendre le kilo à 5 000 francs CFA, contre 500 francs actuellement. Une telle approche augmenterait leurs revenus de manière significative. »

Les femmes envisagent également de fournir du Moringa aux cantines scolaires pour encourager la consommation de protéines végétales au sein des communautés.

« Nous voulons que nos produits profitent aux enfants et à toute la communauté, » déclare Zeynabou Zuba, très motivée.

Créer une solidarité durable 

Au-delà des activités économiques, le projet a renforcé les capacités des femmes sur des sujets comme les droits des femmes, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

« Avant, nous étions peu unies. Grâce aux formations, nos liens se sont resserrés et nous travaillons dans une véritable harmonie, » confie Maria Moussa.

Malgré les obstacles liés à la transformation des produits, les femmes restent optimistes et sont reconnaissantes envers DEDRAS ONG et son partenaire SEL France.

Le projet de résilience économique des femmes de Karimama, achevé en février 2025, a marqué un tournant décisif dans la vie des bénéficiaires. En leur offrant des opportunités de transformation sociale et économique, il a semé les graines d’un avenir durable et autonome. Les femmes de Karimama, armées de nouvelles compétences et d’un élan collectif, poursuivent désormais leur chemin vers l’autonomisation, incarnant l’espoir et la résilience d’une communauté tournée vers l’avenir.


Projet 2PASI : un nouveau souffle pour l'alimentation scolaire à Banikoara

Projet 2PASI : un nouveau souffle pour l'alimentation scolaire à Banikoara

La commune de Banikoara a accueilli le 4 mars 2025 le lancement officiel du Projet de Promotion de l’Alimentation Scolaire Intégrée (2PASI). Ce projet ambitieux, soutenu par la CEDEAO, l’ARAA et la Coopération Espagnole, vise à transformer l’alimentation scolaire et à améliorer les pratiques d’hygiène et d’assainissement des écoles locales.

Alou TOKO N’DOURO, deuxième adjoint au maire de la commune, a salué cette initiative de DEDRAS ONG. Il a souligné que ce projet s’inscrit parfaitement dans les actions du gouvernement béninois. « La mairie accueille ce projet à bras ouverts et nous n’épargnerons aucun effort pour soutenir les actions en vue d’atteindre les objectifs fixés », a affirmé l’autorité locale.

Lors de la cérémonie de lancement, Victoire LOKE, représentante du représentant de la CEDEAO au Bénin, a exprimé sa gratitude envers DEDRAS pour ses actions en faveur de la communauté depuis des années. « Ces actions s’inscrivent dans la vision de la CEDEAO, qui est celle d’une CEDEAO des peuples : Paix et Prospérité pour tous. C’est la raison pour laquelle la CEDEAO a encouragé cette initiative, répondant ainsi à un de nos objectifs spécifiques de politique alimentaire, qui vise à faciliter la disponibilité et l’accessibilité à une alimentation équilibrée et de qualité et à renforcer la résilience des populations vulnérables », a-t-elle déclaré.

Transformer l’alimentation scolaire et renforcer les communautés

Arthur BIO SIKA, Directeur du projet à DEDRAS, a partagé des informations clés sur 2PASI, révélant des chiffres impressionnants et des objectifs ambitieux. Le projet bénéficiera à 1600 écoliers, dont 960 filles, répartis dans 16 écoles communautaires, et s’étendra sur une durée de 3 ans, jusqu’en août 2027. Les objectifs principaux incluent la fourniture quotidienne de repas chauds et sains, l’implication des femmes cantinières des communautés locales, la promotion de l’équité et de la qualité des services alimentaires, ainsi que la mise en place de jardins scolaires et de pratiques agroécologiques.

Jean KPETERE, coordonnateur de DEDRAS ONG, a ajouté que « le Projet 2PASI vise à améliorer l’alimentation des écoliers tout en renforçant les pratiques d’hygiène, d’assainissement et de gestion durable des ressources naturelles. Nous avons pour objectif principal de veiller à ce que 1600 écoliers de Banikoara, dont 960 filles, bénéficient quotidiennement de repas chauds et sains. »

Il a également souligné que « le projet aspire à créer une synergie entre l’alimentation scolaire, la santé, l’hygiène et l’économie locale. En favorisant les pratiques agroécologiques et en soutenant la mise en place de jardins scolaires, nous visons un avenir plus sain et durable pour les écoliers et leurs communautés. » Il a conclu en lançant un appel à partenariat aux autorités locales et aux acteurs communautaires, insistant sur l’importance d’un soutien continu pour assurer la réussite du projet : « Veuillez faire part aux bailleurs de l’engagement des acteurs pour l’atteinte des objectifs du projet et pour un impact significatif sur la scolarisation. »

Le projet 2PASI est porté par DEDRAS ONG et son partenaire Woord En Daad, avec l’appui technique et financier de la CEDEAO, de l’ARAA et de la Coopération Espagnole AECID. Ce projet promet de transformer non seulement les pratiques alimentaires des écoles locales, mais aussi de renforcer les liens communautaires et de promouvoir le bien-être des enfants à Banikoara. Avec le soutien continu des partenaires et des acteurs locaux, le Projet de Promotion de l’Alimentation Scolaire Intégrée (2PASI) est en bonne voie pour réaliser ses objectifs ambitieux. Les écoliers de Banikoara peuvent se réjouir de voir leur alimentation scolaire se transformer, pour un avenir plus sain et plus prometteur.


Du lycée à l'entrepreneuriat : Kamalou Moussa, un modèle dans l'élevage moderne à Pèrèrè

Du lycée à l’entrepreneuriat : Kamalou Moussa, un modèle dans l’élevage moderne à Pèrèrè

À Pèrèrè une commune du département du Borgou, Kamalou Moussa est un nom qui résonne avec innovation et succès dans le domaine de l’élevage. Ce jeune entrepreneur agricole, originaire de cette petite commune, a transformé sa passion pour l’élevage en une entreprise prospère grâce à l’initiative Tii Monrou, un projet de DEDRAS financé par son partenaire Christian Blind Mission (CBM).

L’idée de se lancer dans l’élevage a germé dans l’esprit de Kamalou Moussa alors qu’il était encore au lycée. Après avoir obtenu son Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC), il a choisi de poursuivre ses études dans un lycée technique agricole du nord. Les encouragements constants de ses enseignants à entreprendre, ont renforcé sa détermination.

Des formations précieuses avec Tii Monrou

En 2022, Kamalou a croisé le chemin de DEDRAS et de son projet Tii Monrou. Ce partenariat avec CBM a offert aux jeunes de Pèrèrè des séances de formation deux fois par semaine. Les échanges avec les animateurs et entre éleveurs ont permis à Kamalou d’acquérir des connaissances essentielles sur les maladies animales et les traitements possibles, ainsi que sur les méthodes de gestion efficaces pour une exploitation rentable.

Grâce aux formations et conseils de DEDRAS, Kamalou a appris à optimiser les ressources disponibles pour l’alimentation de ses animaux. Par exemple, il a remplacé une partie du son de blé par du son de riz, plus accessible localement. Cette approche lui a permis de réduire les coûts et d’augmenter la rentabilité de son activité.

Un cahier de gestion pour une entreprise florissante

La tenue d’un cahier de gestion est une autre compétence clé que Kamalou a acquise grâce à Tii Monrou. En enregistrant soigneusement les dépenses et les revenus, il a pu calculer ses bénéfices et prendre des décisions éclairées pour l’avenir de son entreprise. En seulement deux ans, il a réalisé des bénéfices conséquents, réinvestissant une partie pour acheter une moto et développer un élevage de lapins.

Un impact social positif

L’impact de DEDRAS et Tii Monrou ne se limite pas à l’entreprise de Kamalou. Grâce à leur soutien, il a pu améliorer sa qualité de vie et inspirer d’autres membres de la communauté à se lancer dans l’élevage. Aujourd’hui, Kamalou est un modèle de réussite locale, partageant ses connaissances et conseillant ses voisins sur les meilleures pratiques d’élevage.

Les animaux (lapins et volaille) de Kamalou Moussa sont très prisés non seulement à Pèrèrè, mais aussi dans les communes voisines de N’Dali, Parakou et Nikki. Le soutien de DEDRAS a permis à Kamalou d’étendre son réseau de vente, contribuant ainsi à la croissance économique de la région.

Grâce à son travail acharné et au soutien précieux de DEDRAS et CBM, Kamalou Moussa a su transformer sa passion pour l’élevage en une réussite.


Le succès inspirant d’Adam Alou Gado, jeune aviculteur, grâce au projet Tii Monrou

Le succès inspirant d’Adam Alou Gado, jeune aviculteur, grâce au projet Tii Monrou

Dans le village pittoresque de Sakabansi, niché au cœur de la commune de Niki, au nord du Bénin, un jeune entrepreneur du nom d’Adam Alou Gado se distingue par son ambition débordante et son dévouement à l’aviculture. Adam la trentaine, a choisi de transformer une passion d’enfance en un projet entrepreneurial florissant.

L’année 2023 a été une année charnière pour Adam. Sa rencontre avec le projet Tii Monrou, initié par l’ONG Dedras et financé par Christian Blind Mission (CBM), a ouvert de nouvelles perspectives pour son activité. Grâce à ce projet, Adam a pu construire un enclos moderne, capable d’accueillir aussi bien des poulets locaux que des races spécifiques, ce qui a considérablement amélioré sa production.

Les piliers de la réussite : formation et soutien

Les formations en entrepreneuriat, marketing et compétences de vie, ainsi que le soutien continu et les équipements fournis par Dedras et CBM, ont été des éléments déterminants pour le succès d’Adam. « Après la formation, j’ai eu quelques difficultés à obtenir des provendes. Grâce à Dedras et Tii Monrou, j’ai pu obtenir les moulins nécessaires pour fabriquer nos propres provendes grâce aux céréales et ingrédients locoaux, » confie-t-il.

En 2023, Adam a lancé son aventure avicole avec 600 poulets. En l’espace d’une année seulement, son dévouement et sa capacité à transformer des défis en opportunités ont porté leurs fruits. « J’ai commencé avec 600 poulets, que j’ai vendus. J’ai réalisé des revenus de 1,2 million de francs. J’ai pu construire un deuxième enclos et commander d’autres races de poulets, ainsi que des moutons, » explique-t-il fièrement.

Une vision tournée vers l’avenir

Adam a des ambitions encore plus grandes pour l’avenir. Il aspire à développer des fermes plus grandes pour poursuivre son activité avicole. « Je veux que ceux qui viennent dans la commune de Nikki voient ce monsieur Adam à Sakabansi, le plus grand éleveur de poulets et le plus grand producteur d’œufs, » déclare-t-il avec conviction.

Avec trois employés à ses côtés, dont un gardien, Adam Alou Gado est un exemple éclatant de réussite entrepreneuriale et de l’impact positif du projet Tii Monrou. Il conclut en exprimant sa gratitude envers Dedras et CBM pour leur soutien inestimable.

Adam Alou Gado incarne non seulement la réussite économique, mais aussi la passion, la détermination et la capacité de transformer des défis en opportunités. Son histoire est une source d’inspiration pour de nombreux jeunes entrepreneurs dans la région.


Réussite et résilience : L'histoire de Djibril Kpéma, porté par le projet AJB de DEDRAS

Réussite et résilience : L'histoire de Djibril Kpéma, porté par le projet AJB de DEDRAS

À 27 ans, Djibril Kpéma, maraîcher de Banikanni Parakou, connaît une réussite fulgurante grâce au projet Agri Job Booster (AJB). Installé à Titirou un quartier dans le premier arrondissement de Parakou, Djibril cultive de la grande morelle, de la laitue, de l’amarante, du chou, du concombre et des haricots verts. Son parcours exemplaire témoigne de la force de la formation et du soutien entrepreneurial.
Une opportunité saisie sur les réseaux sociaux
C’est sur Facebook que Djibril découvre AJB et postule après avoir remarqué un appel à entrepreneurs. « J’ai vu les critères, j’étais dans les normes et j’ai été sélectionné. » raconte-t-il. Les formations offertes par AJB couvrent des modules variés : création d’entreprise, gestion des coûts, vente de produits, leadership et négociation. Ces compétences nouvellement acquises ont permis à Djibril de structurer et d’optimiser son activité.
Formation et diversification
Avant AJB, Djibril cultivait sur une petite portion de 200 mètres carrés. Grâce aux formations reçues et à sa détermination, il s’est installé sur un site de 2500 mètres carrés, diversifiant ainsi sa production. « En 2023, j’ai augmenté ma capacité de production, ce qui a également augmenté mon chiffre d’affaires à près de 600 000 francs par an », explique Djibril.
Gestion financière et organisation
L’une des principales réussites de Djibril réside dans la gestion rigoureuse de ses finances. « Grâce à AJB, j’ai appris à ne pas confondre l’argent de l’entreprise avec mon propre argent. » Il utilise désormais un cahier pour suivre ses entrées et sorties financières, assurant ainsi une gestion plus efficace.
Objectifs futurs et fidélisation de la clientèle
Djibril a des objectifs ambitieux pour 2025-2026 : atteindre un chiffre d’affaires de 1 600 000 francs par an et élargir son site de production. « AJB nous a formés sur la fidélisation de la clientèle. Il faut s’assurer d’avoir le produit en tout temps », dit-il. Cette formation lui permet d’attirer et de fidéliser une clientèle variée.
Perspectives
Djibril exprime sa gratitude envers le projet AJB de DEDRAS et son partenaire Woord En Daad : « Grâce à ce projet, aujourd’hui, je suis fier d’être maraîcher. » Il espère continuer à se diversifier et à développer son activité pour répondre aux besoins croissants de la population de Parakou.
L’histoire de Djibril Kpéma illustre parfaitement l’impact positif que des initiatives comme AJB peuvent avoir sur les jeunes entrepreneurs. Son parcours est une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à réussir dans le monde de l’entrepreneuriat agricole.


Evaluations inter-flambeaux dans les écoles de DEDRAS ONG : des réformes pédagogiques pour un enseignement de qualité

Evaluations inter-flambeaux dans les écoles de DEDRAS ONG : des réformes pédagogiques pour un enseignement de qualité

Les Complexes Scolaires Evangéliques ‘’Les Flambeaux’’ de DEDRAS ONG ont démarré ce lundi, les évaluations conjointes pour les apprenants de la maternelle au CM2. De Kilibo à Tchaourou, Parakou, Nikki, Banikoara et Natitingou, les 1222 écoliers, dont 598 filles, composent les mêmes épreuves du lundi au vendredi. Cette initiative permet à l’organisation de jauger le niveau des écoliers de ses différentes écoles et de mieux corriger leurs insuffisances.

L’équipe du projet Education Parrainage a lancé les compositions au Complexe Flambeau de Tchaourou en présence de quelques membres du bureau de l’association des parents d’élèves, des enseignants et des coachs (inspecteurs pédagogiques) des écoles. Jean Pierre SENI, Chargé de l’éducation du projet Education Parrainage, a déclaré : « Cette harmonisation des évaluations vise à garantir une qualité d’enseignement uniforme et à permettre un suivi rigoureux des progrès des élèves. »

Réformes pédagogiques pour une meilleure éducation

Afin d’harmoniser les activités pédagogiques dans les écoles Flambeaux, plusieurs réformes ont été entreprises pour l’année scolaire 2024-2025. Parmi ces réformes, on compte la conception et la validation de la planification annuelle des activités pédagogiques, intégrant les évaluations des apprentissages à faire durant l’année scolaire.

Jean Pierre SENI, Chargé de l’éducation du projet, explique : « Nous avons mis en place des points focaux au niveau de chaque cours, chargés de suivre l’exécution des programmes et la répartition des épreuves d’évaluations mensuelles par niveau et par matière sous le contrôle des inspecteurs et directeurs de chaque école. »

Suivi et évaluation rigoureux

Les coachs ou inspecteurs supervisent le respect de la planification annuelle en collaboration avec les directeurs. Les épreuves des évaluations mensuelles sont collationnées et saisies par les directeurs, puis envoyées aux coachs pour le suivi du processus afin de respecter le calendrier d’évaluation mensuelle.

Arthur Bio SIKA, Directeur du projet Education Parrainage, affirme : « L’objectif est d’améliorer continuellement notre système éducatif pour offrir aux élèves les meilleures chances de réussite. La quête de l’excellence en milieu scolaire est essentielle pour forger les leaders de demain. »

L’éducation est un pilier fondamental pour le développement durable, et les initiatives de DEDRAS ONG témoignent de leur engagement à offrir une éducation de qualité à tous les enfants.


Hama Leilatou : de maîtresse coiffeuse à entrepreneure réussie à Parakou

Hama Leilatou : de maîtresse coiffeuse à entrepreneure réussie à Parakou

Hama Leilatou s’est établie Depuis trois ans, comme maîtresse coiffeuse au quartier Okédama de Parakou. Son parcours entrepreneurial a pris une tournure décisive en 2022 grâce au projet Agri Job Booster (AJB).

 

Une formation complète et enrichissante

Au début, Hama s’attendait à une simple formation en coiffure et en gestion de salon. « Après, je me suis rendu compte qu’il y a aussi le marketing et la gestion de mon entreprise », explique-t-elle. Au cours de la formation, les participants ont appris non seulement à vendre leurs produits et à accueillir leurs clients, mais aussi à tenir une comptabilité rigoureuse. « Ils nous ont même donné un cahier pour pouvoir noter ça. »

 

Des gains financiers significatifs

Grâce à ces nouvelles compétences, Hama a noté une augmentation considérable de ses revenus. « Avant je gagnais au moins 30 000 à 45 000 francs CFA. Même pour payer le loyer, c’était difficile. Mais maintenant, comme j’ai commencé à noter, je gagne au moins jusqu’à 60 000 francs CFA », confie-t-elle. Cette amélioration lui permet non seulement de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, mais aussi de réinvestir dans son entreprise.

 

Des projets d’avenir ambitieux

L’accompagnement d’AJB a également encouragé Hama à diversifier ses activités. « J’ai commencé par vendre les produits cosmétiques grâce à AJB. Et ça m’aide à épargner de l’argent », dit-elle avec satisfaction. En dépit de quelques défis, notamment le retour temporaire de ses apprentis aux travaux champêtres, elle reste optimiste. « D’ici 2025, j’aimerais agrandir mon entreprise et vendre les vêtements et les chaussures pour les enfants et les femmes. »

Gratitude et reconnaissance

Hama exprime sa gratitude envers DEDRAS ONG et le partenaire financier Woord en Daad. « Je remercie DEDRAS et Woord en Daad pour leur formation, appui conseil et suivi permanent, car ça a beaucoup changé ma vie, celle de mon entreprise et de ménage aussi. »

L’histoire de Hama Leilatou est un exemple inspirant de transformation économique et sociale. Grâce à la formation et au soutien d’AJB, elle prouve que l’entrepreneuriat peut être une voie viable et prospère pour les jeunes béninois.


Adam Samadou Assouma Seko : le parcours inspirant et réussi d’un maraîcher passionné

Adam Samadou Assouma Seko : le parcours inspirant et réussi d’un maraîcher passionné

Adam Samadou Assouma Seko, âgé de 34 ans, est un maraîcher accompli et fier père de famille, vivant à Guessou-Bani, un village du nord du Bénin, dans la commune de Sinendé. Marié et père d’une petite fille, Adam a su transformer sa passion pour le maraîchage en une entreprise florissante, grâce au soutien inestimable de DEDRAS ONG et de son partenaire financier néerlandais, Woord en Daad.

L’appui déterminant de DEDRAS ONG et Woord en Daad

Adam a commencé son aventure dans le maraîchage en 2022 avec quelques légumes feuilles et fruits. « Au début, j’avais même commencé avec les légumes feuilles comme amarante, crincrin et la sauce gluante », se souvient-il. En 2023, l’ONG DEDRAS l’a pris sous son aile, lui fournissant une formation en entrepreneuriat et des équipements essentiels comme des arrosoirs, binettes, râteaux et grillages. « Depuis que l’ONG DEDRAS a commencé par m’appuyer, j’ai eu beaucoup de changements. Il y a eu beaucoup de changements dans mon site. »

Une diversification des cultures pour répondre à la demande croissante

Aujourd’hui, son exploitation s’étend sur un demi-hectare et comprend une large variété de cultures : gombo, amarante, laitue, chou, piment, bissap, basilic, vernonia, melon, pastèque, concombre et grande morelle. « Avec des bénéfices annuels dépassant 830 000 francs CFA, j’assure non seulement ma subsistance mais je réponds aussi aux besoins de ma famille », déclare Adam avec fierté.

Des défis à surmonter et des projets d’avenir

Malgré son succès, Adam ne manque pas de défis. Il aspire à agrandir son site de production à un hectare et souhaite le clôturer pour sécuriser ses cultures. « Un grand défi que j’ai, c’est de clôturer mon site avec le grillage. Et d’ici deux ans, j’aimerais agrandir le site à un hectare et produire plus. »

Un exemple inspirant pour les jeunes du village

Adam est devenu un véritable exemple d’entrepreneuriat au sein du village de Guessou-Bani, prouvant que grâce à la formation et au soutien adéquat, les jeunes peuvent faire bouger les choses. « Je remercie l’ONG DEDRAS et son partenaire Woord en Daad, qui continuent de m’appuyer grâce au Projet Famille Forte. Car grâce à eux, je suis le plus grand maraîcher du village aujourd’hui, » conclut-il avec gratitude.