Hama Leilatou : de maîtresse coiffeuse à entrepreneure réussie à Parakou

Hama Leilatou : de maîtresse coiffeuse à entrepreneure réussie à Parakou

Hama Leilatou s’est établie Depuis trois ans, comme maîtresse coiffeuse au quartier Okédama de Parakou. Son parcours entrepreneurial a pris une tournure décisive en 2022 grâce au projet Agri Job Booster (AJB).

 

Une formation complète et enrichissante

Au début, Hama s’attendait à une simple formation en coiffure et en gestion de salon. « Après, je me suis rendu compte qu’il y a aussi le marketing et la gestion de mon entreprise », explique-t-elle. Au cours de la formation, les participants ont appris non seulement à vendre leurs produits et à accueillir leurs clients, mais aussi à tenir une comptabilité rigoureuse. « Ils nous ont même donné un cahier pour pouvoir noter ça. »

 

Des gains financiers significatifs

Grâce à ces nouvelles compétences, Hama a noté une augmentation considérable de ses revenus. « Avant je gagnais au moins 30 000 à 45 000 francs CFA. Même pour payer le loyer, c’était difficile. Mais maintenant, comme j’ai commencé à noter, je gagne au moins jusqu’à 60 000 francs CFA », confie-t-elle. Cette amélioration lui permet non seulement de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, mais aussi de réinvestir dans son entreprise.

 

Des projets d’avenir ambitieux

L’accompagnement d’AJB a également encouragé Hama à diversifier ses activités. « J’ai commencé par vendre les produits cosmétiques grâce à AJB. Et ça m’aide à épargner de l’argent », dit-elle avec satisfaction. En dépit de quelques défis, notamment le retour temporaire de ses apprentis aux travaux champêtres, elle reste optimiste. « D’ici 2025, j’aimerais agrandir mon entreprise et vendre les vêtements et les chaussures pour les enfants et les femmes. »

Gratitude et reconnaissance

Hama exprime sa gratitude envers DEDRAS ONG et le partenaire financier Woord en Daad. « Je remercie DEDRAS et Woord en Daad pour leur formation, appui conseil et suivi permanent, car ça a beaucoup changé ma vie, celle de mon entreprise et de ménage aussi. »

L’histoire de Hama Leilatou est un exemple inspirant de transformation économique et sociale. Grâce à la formation et au soutien d’AJB, elle prouve que l’entrepreneuriat peut être une voie viable et prospère pour les jeunes béninois.


Adam Samadou Assouma Seko : le parcours inspirant et réussi d’un maraîcher passionné

Adam Samadou Assouma Seko : le parcours inspirant et réussi d’un maraîcher passionné

Adam Samadou Assouma Seko, âgé de 34 ans, est un maraîcher accompli et fier père de famille, vivant à Guessou-Bani, un village du nord du Bénin, dans la commune de Sinendé. Marié et père d’une petite fille, Adam a su transformer sa passion pour le maraîchage en une entreprise florissante, grâce au soutien inestimable de DEDRAS ONG et de son partenaire financier néerlandais, Woord en Daad.

L’appui déterminant de DEDRAS ONG et Woord en Daad

Adam a commencé son aventure dans le maraîchage en 2022 avec quelques légumes feuilles et fruits. « Au début, j’avais même commencé avec les légumes feuilles comme amarante, crincrin et la sauce gluante », se souvient-il. En 2023, l’ONG DEDRAS l’a pris sous son aile, lui fournissant une formation en entrepreneuriat et des équipements essentiels comme des arrosoirs, binettes, râteaux et grillages. « Depuis que l’ONG DEDRAS a commencé par m’appuyer, j’ai eu beaucoup de changements. Il y a eu beaucoup de changements dans mon site. »

Une diversification des cultures pour répondre à la demande croissante

Aujourd’hui, son exploitation s’étend sur un demi-hectare et comprend une large variété de cultures : gombo, amarante, laitue, chou, piment, bissap, basilic, vernonia, melon, pastèque, concombre et grande morelle. « Avec des bénéfices annuels dépassant 830 000 francs CFA, j’assure non seulement ma subsistance mais je réponds aussi aux besoins de ma famille », déclare Adam avec fierté.

Des défis à surmonter et des projets d’avenir

Malgré son succès, Adam ne manque pas de défis. Il aspire à agrandir son site de production à un hectare et souhaite le clôturer pour sécuriser ses cultures. « Un grand défi que j’ai, c’est de clôturer mon site avec le grillage. Et d’ici deux ans, j’aimerais agrandir le site à un hectare et produire plus. »

Un exemple inspirant pour les jeunes du village

Adam est devenu un véritable exemple d’entrepreneuriat au sein du village de Guessou-Bani, prouvant que grâce à la formation et au soutien adéquat, les jeunes peuvent faire bouger les choses. « Je remercie l’ONG DEDRAS et son partenaire Woord en Daad, qui continuent de m’appuyer grâce au Projet Famille Forte. Car grâce à eux, je suis le plus grand maraîcher du village aujourd’hui, » conclut-il avec gratitude.


Ratification des Conventions 189 et 129 de l’OIT : un partenariat multi-acteur plaide pour la protection des enfants et des travailleurs domestique

Ratification des Conventions 189 et 129 de l’OIT : un partenariat multi-acteur plaide pour la protection des enfants et des travailleurs domestique 

Un atelier de haut niveau sur la ratification des Conventions 189 et 129 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) s’est tenu le 27 décembre 2024 à la Bourse du Travail de Cotonou. Cet événement, dédié à la lutte contre le travail des enfants, a rassemblé des acteurs clés de la société civile, des cadres gouvernementaux, ainsi que des parlementaires, sous l’impulsion d’un partenariat multi-acteurs déterminé à renforcer la justice sociale au Bénin.

Un engagement parlementaire affirmé

Présent à cet atelier, le député Orden Alladatin, Président de la Commission des lois à l’Assemblée Nationale, a salué l’initiative et réitéré l’engagement des parlementaires à soutenir la ratification des deux conventions. « Lorsque l’enjeu est la protection de nos enfants et de nos travailleurs, il ne saurait y avoir de résistance au sein du Parlement. Nous sommes prêts à autoriser cette ratification dès que le gouvernement la proposera », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une collaboration entre l’exécutif et le législatif pour concrétiser cet acte historique.

Un cadre multi-acteurs mobilisé 

Cet atelier a bénéficié d’une collaboration entre des ONG et des organisations syndicales telles que Bénin Alafia RAO, CIPCRE BÉNIN, CNP-BENIN, CSA-BÉNIN, DEDRAS ONG, OBISACOTE, ReSPESD, RNTD, et ADDAD BENIN. Les ministères du Travail, des Affaires Sociales, de la Justice et de la Microfinance y ont également pris une part active, démontrant l’ampleur et la diversité des forces engagées dans cette lutte.

Conventions 189 et 129 : de quoi s’agit-il ? 

Adoptée en 2011, la Convention 189 de l’OIT vise à garantir les droits des travailleurs domestiques, en leur assurant un cadre de travail décent, une rémunération équitable et une protection sociale. Elle insiste sur la nécessité de réglementer ce secteur souvent informel, où le risque d’exploitation est élevé.

La Convention 129, quant à elle, adoptée en 1969, porte sur l’inspection du travail dans l’agriculture. Elle exige la mise en place de mécanismes d’inspection pour garantir des conditions de travail dignes aux travailleurs agricoles, y compris les enfants souvent exposés à des tâches pénibles et dangereuses.

Des défis persistants 

Au Bénin, comme dans de nombreux pays, le travail des enfants demeure une réalité préoccupante, particulièrement dans l’agriculture et le travail domestique. Bien que le gouvernement ait lancé le processus de ratification de la C189, les démarches accusent un certain retard. Cette situation a motivé les défenseurs des droits de l’homme à initier des actions concrètes. Lors de l’atelier, les participants ont souligné l’urgence d’éradiquer ces pratiques, qui compromettent gravement le développement physique et mental des enfants.

Le plaidoyer appelle à la ratification des conventions 189 et 129 de l’OIT par les autorités compétentes et exhorte les populations à œuvrer avec détermination pour garantir un avenir meilleur aux enfants.

Un plaidoyer pour une adoption rapide

À l’issue des travaux, les participants ont appelé le gouvernement béninois à enclencher le processus de ratification. Ils ont également exhorté la société civile à maintenir la pression et à sensibiliser les populations sur les droits des enfants et des travailleurs.

Avec l’implication annoncée des parlementaires et l’engagement des acteurs de terrain, le Bénin semble prêt à franchir une étape décisive vers une meilleure protection sociale.

Un signal d’espoir

La ratification des Conventions 189 et 129 marquerait un tournant dans la lutte contre le travail des enfants et l’exploitation des travailleurs vulnérables. « Il est temps de transformer nos engagements en actions concrètes », a conclu Orden Alladatin, exprimant l’espoir d’une adoption rapide des textes au Parlement.

Ce plaidoyer n’est pas qu’un simple acte législatif. Il incarne une promesse de dignité, de justice sociale et de respect des droits humains au Bénin.

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Le parcours inspirant de Ricardo sauvé par la solidarité et la détermination

Le parcours inspirant de Ricardo sauvé par la solidarité et la détermination

HOUNSOU Ricardo Dieudonné, un jeune garçon de 14 ans, a connu une vie marquée par la perte et les défis. Il n’a jamais connu son père, décédé lorsqu’il était tout petit. Sa mère, dame HOUNDJO Pauline, est décédée quand Ricardo avait quatre ou cinq ans. Il ne lui restait qu’une seule sœur aînée.

Après le décès de sa mère, Ricardo et sa sœur ont été élevés par leur oncle maternel, HOUNDJO Ferdinand, un agent immobilier à Glo, un quartier de la commune d’Abomey-Calavi au Sud-Bénin. Malheureusement, en 2020, cet oncle est décédé dans un accident de circulation. Sa femme a quitté le domicile conjugal avec ses enfants et la sœur de Ricardo.

Avant son décès, l’oncle Ferdinand avait confié Ricardo à un patron couturier pour qu’il apprenne la couture. Cependant, un autre oncle maternel, AHOUANDJINOU Godonou, guérisseur traditionnel à Glo, est venu le récupérer pour l’aider dans ses travaux, interrompant ainsi son apprentissage.

Un an plus tard, une cousine maternelle a aidé Ricardo à trouver un nouveau patron couturier, chez qui il est resté environ deux ans. Mais un jour, une autre tante maternelle l’a emmené à Nikki au Nord-Bénin, promettant de l’aider à finaliser son apprentissage. Après trois mois sans nouvelles de la reprise de son apprentissage, Ricardo a insisté, et la tante l’a finalement emmené voir un patron. Cependant, après seulement deux semaines, elle l’a sollicité pour vendre de la bouillie de tapioca et du savon en poudre dans la ville de Nikki. Maltraité et battu par sa tante, Ricardo a fini par fuir.

Des voisins lui ont donné 2000 francs pour qu’il puisse prendre un taxi jusqu’à Parakou troisième ville à statut particulier du Bénin dans le septentrion. Errant sans savoir où aller, il a été secouru par un monsieur qui l’a conduit au Guichet Unique de Protection Sociale GUPS1. Toutes les démarches pour retrouver la tante ont échoué, et Ricardo est resté dans une famille hôte pendant plusieurs mois.

Exprimant toujours le besoin de finir son apprentissage, Ricardo a été placé chez un relais communautaire couturier, grâce à l’ONG DEDRAS qui a pris en charge ses frais de contrat. Lorsqu’il était dans la famille hôte, il a bénéficié de trois repas par jour, de vêtements de rechange, et de kits de toilette et de couchage. Grâce à l’appui de l’ONG DEDRAS soutenu financièrement par Woord en Daad et la Fondation AFAS, il a été confié à un maître artisan pour son apprentissage de couture le 9 avril 2024. Ricardo est aujourd’hui heureux de continuer à apprendre la couture. Son patron actuel est satisfait de ses performances car la clientèle témoigne sa satisfaction après chaque commande confiée à Ricardo qui y met sa touche personnelle.


16 enfants sauvés de l'exploitation à Kouandé

16 enfants sauvés de l'exploitation à Kouandé

Grâce à la collaboration entre le secrétaire d’un groupement AVEC et un chef de village, 16 enfants ont été retirés de l’exploitation domestique à Kouandé.

DEDRAS-ONG, à travers son projet BC-TEDE, réalise de nombreux exploits au sein des communautés grâce aux Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC). En plus de l’épargne, les membres de ces groupements jouent un rôle crucial en sensibilisant leurs localités lors des rencontres.

Lors d’une séance de sensibilisation au sein du groupement AVEC d’Oroukayo, en présence du chef du village, le Président et la secrétaire de l’AVEC ont pris l’engagement de lutter contre l’exploitation et le déplacement illicite des enfants. Ils ont organisé plusieurs visites à domicile avec le volontaire de DEDRAS-ONG pour sensibiliser les parents des enfants victimes sur les dangers du travail domestique. Les discussions avec les parents ont touché les cœurs et ouvert les yeux sur les conséquences tragiques de l’exploitation. Beaucoup de ces enfants étaient déjà partis à Kérou, Banikoara, et même au Nigeria pour des travaux champêtres. Chaque histoire partagée a fait écho, et beaucoup de parents ont pris la décision courageuse de ramener leurs enfants dans les brefs délais.

Le 26 août 2024, une promesse a été tenue : 16 enfants ont retrouvé le chemin de leur foyer. Ces enfants, autrefois enlevés à leur enfance, sont maintenant de retour, prêts à rêver et à construire un avenir meilleur.

Aujourd’hui, des mesures sont mises en place pour soutenir ces jeunes victimes d’exploitation. A l’appui du projet BCTEDE, certains d’entre eux ont choisi de retourner à l’école tandis que d’autres ont fait l’option d’apprendre un métier de leur choix.  Les parents, soulagés, remercient DEDRAS-ONG et ses partenaires Woord en Daad et la Fondation AFAS qui ne ménagent aucun effort pour appuyer financièrement le projet.


Stop travail des enfants : un leader religieux sauve des filles de l'exploitation à Toucountouna

Stop travail des enfants : un leader religieux sauve des filles de l'exploitation à Toucountouna

Dans sa lutte contre le travail et l’exploitation domestique des enfants, DEDRAS ONG a compris l’importance de l’implication des leaders religieux. À Toucountouna, une église nommée MIEL (Ministère de l’Implantation des Eglises Locales) a été sensibilisée sur les risques liés au travail des enfants et sur la manière dont ils pouvaient aider à sensibiliser leurs fidèles.

Quelques jours après cette sensibilisation, le pasteur de l’église a contacté DEDRAS ONG avec une nouvelle bouleversante. Il avait réussi à sauver deux jeunes filles de l’exploitation domestique à Djougou.

« Un dimanche après le culte, je me suis rappelé de l’animatrice de DEDRAS ONG qui avait insisté sur l’importance de sensibiliser nos fidèles sur le travail des enfants. J’ai donc pris quelques minutes pour parler des conséquences de ce fléau et j’ai trouvé des versets dans la Bible qui parlent des droits et de la protection des enfants. À ma grande surprise, deux semaines plus tard, une fidèle est venue me voir en privé. Elle a avoué qu’elle avait envoyé deux jeunes filles travailler comme domestiques à cause de la pauvreté. Elle a promis de les ramener le dimanche suivant, et elle l’a fait. Je suis heureux d’avoir pu aider ces filles à sortir de ce calvaire », a-t-il déclaré.

Ces jeunes filles ont été inscrites en apprentissage de couture, et leurs parents, soulagés, remercient DEDRAS ONG, ses partenaires Woord en Daad et AFAS Fondation pour l’aide apportée à leurs communautés.


L'histoire de Alfa Abigaël : une tisserande transformée par le projet AJB

L'histoire de Alfa Abigaël : une tisserande transformée par le projet AJB

Abigaël Alfa, 36 ans, est une femme mariée et mère de cinq enfants, résidant dans le petit village de Boukousséra. Bien qu’elle n’ait pas eu l’opportunité d’aller à l’école, elle a suivi des cours d’alphabétisation en peulh, sa langue maternelle, lui permettant ainsi de lire et écrire. Depuis huit ans, elle s’illustre comme tisserande talentueuse, offrant de magnifiques pagnes à ses clients.

L’initiative AJB

En 2021, Abigaël et d’autres entrepreneurs de son village ont été approchés par une équipe du projet AgriJob (AJB). Ce projet vise à améliorer les compétences et les opportunités des entrepreneurs locaux. Abigaël se rappelle : « Nous nous sommes librement inscrits pour bénéficier de l’accompagnement du projet. Nous avions été très satisfaits car à l’issu de l’accompagnement, nous avons été outillés et nous avons eu une ouverture d’esprit sur nos différentes activités entrepreneuriales. »

À l’entame de l’accompagnement, le besoin principal exprimé par les entrepreneurs de Boukousséra était l’accès au marché. Le diagnostic du projet a révélé que le renforcement des techniques de marketing était nécessaire, ainsi que l’amélioration de la qualité des produits pour attirer plus de clients.

« Le projet a travaillé sur tous ces aspects, » explique Abigaël. « Nous avons appris à mieux accueillir nos clients et à les inciter à acheter, même s’ils n’avaient pas l’intention. » De plus, un coach et une conseillère les ont régulièrement suivis, assurant une amélioration constante de leurs pratiques.

Les résultats

Grâce à l’accompagnement du projet AgriJob, les revenus hebdomadaires d’Abigaël ont triplé, passant de 5000 à 15000 FCFA. « Ce qui m’a permis de réaliser cette performance, c’est que j’ai non seulement amélioré la qualité de mes pagnes, mais j’ai aussi commencé par aller à la recherche des clients. Je partage des images sur mes statuts WhatsApp et j’essaie au maximum de satisfaire mes clients sans accuser du retard. »

 

Les défis restants

Cependant, tout n’est pas encore parfait. Abigaël mentionne deux principaux défis : le manque d’apprentis, ce qui complique la satisfaction de la demande, et la nécessité d’innover constamment pour se démarquer. « Nous sommes nombreuses à faire le tissage au sein du village, » dit-elle. Les périodes de travaux champêtres ajoutent également une charge supplémentaire, obligeant souvent Abigaël à aider son mari dans les champs.

L’avenir

Malgré ces défis, Abigaël reste optimiste : « Je crois que grâce à l’accompagnement que nous avons eu, d’ici les prochaines années, j’aurai un grand atelier et plusieurs apprentis. » Sa gratitude envers le projet AgriJob, Woord en Daad et DEDRAS est immense : « L’accompagnement du projet nous a permis d’améliorer notre activité entrepreneuriale qui est notre principale source de revenu. Que Dieu bénisse les efforts qu’ils ont consentis ! »

L’histoire d’Abigaël Alfa est un témoignage éloquent de la manière dont un accompagnement ciblé et des formations adéquates peuvent transformer des vies et dynamiser des communautés entières. Son parcours inspire d’autres entrepreneurs du village de Boukousséra et au-delà à croire en leurs rêves et à persévérer face aux défis.


DEDRAS : un acteur clé de l'inclusion des personnes en situation de handicap au Bénin

DEDRAS : un acteur clé de l'inclusion des personnes en situation de handicap au Bénin

À l’occasion de la Journée internationale des personnes en situation de handicap célébrée le 3 décembre 2024, mettons en lumière l’impact des actions de DEDRAS ONG en faveur de l’inclusion socio-économique de ces populations. Grâce à des projets tels que Tii Monrou et « Briser les Chaînes du Travail et de l’Exploitation Domestique des Enfants » (BCTEDE), l’ONG transforme la vie de nombreuses personnes vulnérables.
Maimounatou Babio, une veuve de 33 ans vivant à Natitingou et confrontée à un handicap moteur, en est un parfait exemple. Grâce au soutien financier de DEDRAS, dans le cadre du projet BCTEDE soutenu par Woord en Daad et la Fondation AFAS, elle a pu renforcer son petit commerce. « Cette somme m’a permis d’acheter des articles prisés par les habitants de mon entourage », témoigne-t-elle avec émotion. « Aujourd’hui, mon commerce prospère et je peux économiser environ 2 500 francs CFA par jour de marché. J’arrive désormais à donner l’argent de petit déjeuné à mes enfants afin que ces derniers ne décrochent pas pour aller se faire exploiter. »
Ce témoignage résonne avec ceux de nombreux autres bénéficiaires du projet Tii monrou appuyé par Christian Blind Mission, comme Nimatou Adam et Jonas Boni, tous en situation de handicap, qui ont reçu des kits agricoles pour développer leurs activités entrepreneuriales dans l’élevage de petits ruminants, de lapins et de volaille. Ces équipements représentent bien plus que de simples outils, ils sont un symbole d’espoir et d’autonomisation.
Pour DEDRAS, l’inclusion des personnes en situation de handicap est une priorité absolue. À travers ses projets, l’ONG offre des formations, des équipements et un accompagnement personnalisé pour permettre à ces personnes de développer leurs compétences et de générer des revenus.
En soutenant de telles initiatives, DEDRAS contribue à bâtir une société plus équitable et solidaire.


Chérifa : libérée de l'exploitation, vers un avenir épanouissant et une vie digne

Chérifa : libérée de l'exploitation, vers un avenir épanouissant et une vie digne

À la mort de son père, Séro Chérifa et sa mère quittèrent leur village de Pikiré (Kérou) pour Péhunco, désespérées de trouver un emploi de domestique. « J’avais 13 ans en 2022 quand j’ai rapidement trouvé du travail grâce à un intermédiaire à Parakou. Malheureusement, cela m’a forcée à me séparer de ma mère.

Au début, mon employeuse, enceinte, me traitait avec gentillesse, comme un membre de sa famille. Mais tout a changé après la naissance du bébé. La situation s’est dégradée et j’ai été soumise à un harcèlement constant, travaillant sous des injures. Chaque jour, j’étais réprimandée, me sentant inutile et indésirable. Ma mère et moi n’avions pas touché de salaire depuis plus de 13 mois, une situation désespérée.

C’est alors que ma mère a assisté à une rencontre de sensibilisation sur le travail domestique, organisée par DEDRAS-ONG à travers le projet BC-TEDE. Elle s’est confiée à un agent de l’ONG, espérant une lueur d’espoir. Après deux semaines d’efforts acharnés, l’ONG réussit à me libérer de ce travail abusif.

Souhaitant ardemment apprendre la couture, j’ai reçu le soutien et le financement du projet Briser les Chaines du Travail et de l’Exploitation Domestique des Enfants BC-TEDE de DEDRAS-ONG pour m’inscrire dans un atelier de couture. Aujourd’hui, j’apprends avec beaucoup d’entrain et d’abnégation. Je suis déterminée à bâtir un nouvel avenir, loin de l’exploitation, grâce à ma passion et à l’aide précieuse qui m’a été apportée. Dans les mois à venir, je sais que je pourrai réaliser mes rêves et vivre du métier que j’ai appris. Un grand merci à DEDRAS-ONG et ses partenaires techniques et financiers ».


Autonomisation des femmes : DEDRAS renforce les capacités des productrices d'ananas de Toffo, Tori et Zè

Autonomisation des femmes : DEDRAS renforce les capacités des productrices d'ananas de Toffo, Tori et Zè

DEDRAS ONG a procédé à la remise des équipements de transformation modernes à dix femmes productrices de jus d’ananas de Toffo, Tori et Zè. L’évènement a eu lieu à Toffo le 20 novembre 2024 marque ainsi un tournant décisif pour leur autonomisation dans le secteur agricole. Joies, sourires radieux et émotions sur les visages de ces femmes témoignaient de l’impact profond de cette initiative. Chaque remise d’équipement était une promesse d’avenir, un symbole de la force et de la détermination qui animent ces entrepreneuses prêtes à faire fleurir leur savoir-faire.

En présence de la Maire Bibiane Soglo Adamazé, des autorités locales et des représentants de DEDRAS ONG, ces femmes ont reçu des équipements d’une valeur totale de 1.800.000 FCA chacun, soit un investissement global de 18.000.000 FCA. Parmi les bénéficiaires, quatre femmes viennent de Toffo, quatre de Zé, et deux autres de Tori.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Accès au marché pour les petites unités de transformation de Jus » (AMaJus). Samson DJAKPO, Gestionnaire de Projet à DEDRAS ONG, a expliqué que « la sélection des bénéficiaires a été rigoureuse, partant d’un groupe initial de 20 femmes productrices d’ananas ». Ce processus a été suivi d’analyses et de visites de site par des techniciens de l’ONG.

Les équipements remis comprennent un extracteur de jus performant, un pasteurisateur-cuiseur-remplisseur-agitateur, ainsi qu’un capsuleur, tous conçus en acier inoxydable et dotés de moteurs diesel de 6 chevaux. Ces outils modernes ne représentent pas seulement une avancée technologique, mais aussi une opportunité pour ces femmes d’améliorer la qualité de leur production et de conquérir de nouveaux marchés.

Dans son discours, la Maire Soglo a exprimé sa satisfaction quant à l’impact de cette initiative sur l’économie locale. Elle a souligné l’importance de la filière ananas pour le développement économique de la région, tout en appelant à une utilisation judicieuse des équipements par les bénéficiaires pour maximiser leur potentiel.

Tévi Benoîte, représentante du Président du Conseil d’Administration de DEDRAS ONG, a également insisté sur l’importance de cet investissement, qui vise à renforcer la capacité de production et à encourager une croissance économique durable.

Cet événement a non seulement apporté des sourires sur les visages des bénéficiaires, mais a également renforcé l’engagement de DEDRAS ONG en faveur des initiatives agricoles locales. Grâce à ce soutien, les femmes productrices d’ananas sont désormais mieux équipées pour transformer leurs ressources naturelles en produits de qualité, contribuant ainsi à leur autonomisation personnelle et au développement économique de leur communauté.