Journée Nationale de l'Arbre : agissons pour un avenir plus vert
🌳 Journée Nationale de l'Arbre: 𝐀𝐠𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐭 ! 🌳
À l’occasion de la Journée Nationale de l’Arbre, DEDRAS fidèle à son slogan ‘’𝗔 𝘀𝗺𝗶𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗿 𝗹𝗶𝗳𝗲’’, vous invite à découvrir son engagement pour la restauration des écosystèmes à travers une capsule vidéo inspirante. 🎥✨
Grâce à son 𝗜𝗻𝗶𝘁𝗶𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗕𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗩𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗗𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲, mise en œuvre dans le cadre du 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲 𝗔𝗙𝗥𝟭𝟬𝟬 et d’autres projets, DEDRAS contribuent activement au reboisement et à la restauration des terres par les plantations d’arbres. Chaque arbre planté est un pas vers un avenir plus radieux et une terre durable et un climat adapté pour les générations futures. 🌱💚
📢 Ensemble, faisons de la plantation d’arbres un engagement collectif pour un monde qui préserve la nature.
Regardez la vidéo et passez simplement à l’action ! 🌍🌿
Partenariat Local pour l’Education
Dedras mobilise enseignants et encadreurs pour une éducation inclusive
L’éducation inclusive est un droit fondamental, mais au Bénin, les personnes handicapées, les minorités sous toutes ses formes font face à de nombreux obstacles : stigmatisation, exclusion sociale, et manque de dispositifs adaptés. Pour répondre à ces défis, DEDRAS a organisé un atelier de partage d’expériences pédagogiques à Parakou les 22 et 23 mai 2025. Cette activité entre dans le cadre du projet Partenariat Local pour l’Education mis en œuvre par l’ONG dans les communes de Pèrèrè dans le Borgou et Ouaké dans la Donga.
L’objectif de cette rencontre était d’outiller les enseignants spécialisés et non des écoles cibles, les membres du corps d’encadrement, les points focaux éducation et représentants des comité de veille des deux zones afin qu’ils puissent intégrer les principes de l’éducation inclusive dans leurs pratiques quotidiennes. À travers des témoignages poignants et des échanges enrichissants, les acteurs ont défini les bonnes pratiques, les défis et les approches pour lutter contre la discrimination et mieux répondre aux besoins spécifiques des élèves handicapés.
Cet atelier a également été une précieuse occasion d’entendre les témoignages inspirants des personnes handicapées, enseignants et responsables des écoles et centres spécialisés, véritables symboles de résilience et de détermination face aux défis du quotidien.
Le handicap n’est pas une fatalité
Madeleine Gaoué, elle-même handicapée visuelle, incarne la résilience et l’espoir. Titulaire d’une licence en sociologie et Directrice exécutive de la Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement, elle affirme :
« Ce n’est pas facile, mais je me suis toujours battue. Mon handicap n’a jamais été un blocage, car j’ai compris que je n’étais pas seule. Il faut apprendre à se surpasser !»
Sensibilisation et changement de mentalités
Pour N’Kelewe Pinawé, Directrice du centre des sourds-muets à Parakou, il faut déconstruire les préjugés : « Le handicap n’est pas une maladie contagieuse ! Nous organisons des séances avec les parents pour leur expliquer que leurs enfants non handicapés n’ont rien à craindre en côtoyant des enfants en situation de handicap. L’inclusion est un processus long, mais les choses évoluent. »
Anselme Sossou, surveillant général du Centre de Promotion Sociale des Aveugles de Parakou, insiste sur l’importance de l’information :
« Beaucoup de parents ignorent l’existence des centres spécialisés et finissent par perdre espoir. Il faut leur montrer qu’il existe des solutions et les accompagner dans la scolarisation de leurs enfants. »
Kassa Matonga, chef de la circonscription scolaire de Ouaké, rappelle que l’éducation inclusive concerne tout le monde : « Que chaque participant de cet atelier soit un artisan du changement pour l’inclusion des enfants handicapés dans nos écoles ! »
L’atelier a permis de poser les bases d’un véritable modèle d’éducation inclusive, où chaque enfant, quelle que soit sa condition, peut apprendre et s’épanouir sans discrimination.
Faire de l’éducation inclusive une réalité
L’atelier de partage d’expériences pédagogiques marque une avancée significative dans la lutte pour une éducation plus juste et accessible à tous. Grâce aux témoignages inspirants des acteurs engagés et aux réflexions menées sur les meilleures pratiques inclusives, les participants repartent outillés et motivés pour transformer leurs écoles en véritables lieux d’apprentissage sans discrimination.
Le Directeur de Projet PLE à DEDRAS, Arthur Bio Sika, a tenu à rappeler l’importance de cet engagement collectif :
« L’inclusion doit être une réalité tangible dans chacune de nos écoles. Nous avons tous un rôle à jouer : enseignants, parents, responsables éducatifs et élèves. C’est en travaillant ensemble, en sensibilisant et en adoptant les bonnes pratiques que nous construirons une école où chaque enfant, quelle que soit sa condition, aura sa place. Soyons les artisans du changement et mettons en œuvre les principes de l’éducation inclusive dès aujourd’hui. ».
Ainsi, cet atelier ne marque pas une fin, mais plutôt le début d’une nouvelle dynamique vers une éducation plus humaine et équitable au Bénin. Il appartient désormais à chaque acteur de poursuivre cette mission et de bâtir un avenir où l’école sera un espace de réussite pour tous.





Partenariat Local pour l’Education
96% de réussite au CEP inter-Flambeaux : des résultats prometteurs pour le CEP 2025
96% de réussite au CEP inter-Flambeaux : des résultats prometteurs pour le CEP 2025
Les résultats du Certificat d’Études Primaires (CEP) inter-écoles « Les Flambeaux », organisés par DEDRAS ONG, ont récemment été publiés, révélant des performances encourageantes. Cet examen, essentiel pour préparer les enfants à l’examen national du CEP prévu en juin 2025, a rassemblé les écoles des communes de Parakou, Kilibo, Natitingou, Bembérékè et Tchaourou.
Au total, 159 enfants se sont inscrits, dont 78 filles. Tous les inscrits ont composé, et 153 d’entre eux ont atteint le seuil de réussite, ce qui représente un taux global de réussite de 96,22%. Les résultats sont également encourageants pour les filles, avec un pourcentage de réussite de 96,15%, tandis que les garçons affichent un taux de 96,29%.
Concernant les enfants parrainés, 82 élèves, dont 40 filles, étaient inscrits. Là encore, tous ont composé, et 78 ont atteint le seuil requis, entraînant un pourcentage de réussite global de 95,12%. Pour les filles, ce taux est de 95%, tandis que celui des garçons est légèrement supérieur à 95,23%.
Mieux préparer les enfants vers une réussite éclatante au CEP national
Ces résultats ne sont pas seulement un reflet des capacités des enfants, mais aussi celles des enseignants et des parents qui pour la plupart du temps joue un rôle actif dans le suivi éducatif. Les performances démontrent un engagement fort de la part des élèves, et les parents sont encouragés à intensifier leur soutien. Pour les enfants et les inspecteurs pédagogiques, ces résultats serviront de base pour effectuer des réajustements pédagogiques nécessaires, en particulier en mathématique et en dictée, où des efforts supplémentaires seront requis.
Ces résultats du CEP inter-écoles « Les Flambeaux » sont prometteurs et témoignent du potentiel des élèves. Avec un suivi parental actif et des ajustements pédagogiques appropriés, les enfants sont sur la bonne voie pour réussir l’examen national du CEP en juin 2025. DEDRAS ONG continue de s’engager pour l’éducation et l’épanouissement des jeunes, préparant ainsi une nouvelle génération pour l’avenir.




Parakou: Formation en élevage pour les femmes veuves, un pas de plus vers l’autonomisation
Parakou: Formation en élevage pour les femmes veuves, un pas de plus vers l’autonomisation
Les 8 et 9 mai 2024, une vingtaine de femmes veuves ont bénéficié d’une formation en élevage de petits ruminants à Parakou, organisée par le projet DORCAS financé par SIM Canada. Cette initiative vise à renforcer les capacités économiques de ces femmes en situation de vulnérabilité, en leur offrant des compétences pratiques dans un secteur porteur.
Au cours de la formation, les participantes ont exploré divers aspects de l’élevage : depuis les avantages inhérents à cette activité, en passant par la sélection des géniteurs et la gestion de la reproduction, jusqu’à l’importance cruciale de l’alimentation, de l’hygiène et de la prévention des maladies.
Aquilas Chabi, technicien agronome et formateur principal, a souligné l’engagement et la motivation des participantes, mettant en lumière un échange enrichissant d’expériences. Les bénéficiaires, telles que Nicole Dogo et Thérèse N’Dah, ont exprimé leur gratitude envers les organisations impliquées, soulignant l’impact significatif de la formation sur leur confiance et leurs compétences.
Des participantes motivées et reconnaissantes
Nicole Dogo, témoigne : « Avant cette formation, nous pensions bien connaître l’élevage, mais nous avons découvert beaucoup de choses importantes, comme le choix des animaux et la prévention des maladies. »
Thérèse N’Dah partage cet avis et exprime sa gratitude:
« Merci à DEDRAS ONG, SIM Canada et DORCAS pour cette opportunité qui nous donne de l’espoir et des moyens concrets pour nous lancer dans l’élevage avec des connaissances de base. »
Un partenariat solide au service des veuves
Pour Adama Wari Issa, responsable de l’antenne Dorcas à Parakou, cette formation a été très édifiante :
« La participation des femmes a été remarquable. Grâce à ce soutien, les veuves retrouvent confiance et autonomie. et peuvent se lancer dans l’élevage en particulier des petits ruminants car elles sont désormais mieux outillées et confiantes dans leurs capacités.».
Elle ne manque pas de remercier DEDRAS ONG pour son soutien dans l’organisation de cette formation.
Le Projet DORCAS, dédié aux veuves et aux orphelins, s’engage à restaurer leur dignité en leur offrant une place valorisée dans la société. À travers l’amour et la considération qui leur sont dus, ce programme leur apporte un soutien précieux. Grâce à un partenariat solide entre SIM Canada et DEDRAS ONG, cette initiative illustre à merveille la puissance de la solidarité et son impact durable dans la vie de ceux qui en ont le plus besoin.






Mobilisation des leaders religieux du Borgou et de l’Atacora : Un front uni contre l’exploitation domestique des enfants grâce à DEDRAS ONG
Mobilisation des leaders religieux du Borgou et de l’Atacora : Un front uni contre l’exploitation domestique des enfants grâce à DEDRAS ONG
Dans le cadre du projet « Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants » (BC-TEDE), soutenu financièrement par Woord en Daad et AFAS Foundation et mis en œuvre par DEDRAS ONG, 150 leaders religieux de toutes obédiences ont été mobilisés dans une série de rencontres organisées à Parakou et Tchaourou dans le Borgou, ainsi qu’à Natitingou, Tanguiéta et Toucountouna dans l’Atacora. Ces séances avaient pour objectif d’engager les figures d’influence spirituelle dans la lutte contre le travail et l’exploitation domestique des enfants au Bénin.
Un engagement collectif pour protéger les enfants dès la naissance
Pasteurs, imams, et dignitaires des cultes endogènes ont répondu présents pour porter haut le message de la protection des droits des enfants, y compris l’importance de leur déclaration à la naissance et l’établissement des actes de naissance.
Soulé Adamou, Directeur du Projet BC-TEDE à DEDRAS ONG, a insisté sur l’urgence d’une action concertée :
« La réduction de l’exploitation des enfants ne peut se faire que par une mobilisation de tous les acteurs, chacun dans son rôle. La première étape est de garantir aux enfants une identité légale dès leur naissance et ensuite veiller à leur protection et les scolariser. »
Cet appel à l’action a été renforcé par Aissatou Saka, représentante de la Directrice Départementale des Affaires Sociales du Borgou, qui a affirmé :
« Il est temps d’unir nos forces. Le combat contre le travail des enfants passe aussi par leur déclaration à l’état civil afin qu’ils puissent jouir pleinement de leurs droits. »
Une sensibilisation globale et des engagements forts
Les échanges ont permis aux participants de mieux appréhender l’ampleur du travail et de l’exploitation domestique des enfants, prenant ainsi conscience des réalités préoccupantes auxquelles ces jeunes sont confrontés. Ils ont également été informés des mécanismes de signalement et de dénonciation, notamment via le numéro vert 138, leur offrant un moyen concret d’agir efficacement face aux cas d’abus identifiés.
Les discussions ont mis en lumière les actions déjà menées par DEDRAS ONG et ses partenaires, illustrant les progrès réalisés ainsi que les défis à relever pour garantir un meilleur avenir aux enfants vulnérables. Enfin, les leaders religieux ont pu se familiariser avec le cadre légal encadrant la protection et la déclaration des enfants à la naissance, un élément essentiel pour assurer leur reconnaissance officielle et garantir leurs droits fondamentaux dès les premiers jours de leur vie.
Bouhaliou Alfa Djibril, Inspecteur du travail à la Direction Départementale du Travail du Borgou, a souligné l’importance du rôle des figures religieuses dans cette lutte :
« Un leader est un repère. Son comportement influence. Dans cette lutte, il doit être l’incarnation des valeurs qu’il défend, y compris l’importance de garantir aux enfants une existence légale dès leur naissance. »
Lors des séances de sensibilisation organisées dans le département de l’Atacora, les acteurs de la chaîne de protection des enfants ont apporté un éclairage essentiel sur la réalité du travail des enfants exploités dans les grandes villes du Bénin ou au Nigéria. À travers des cas concrets, ils ont démontré les dangers et risques auxquels ces enfants sont exposés si aucune action urgente n’est entreprise.
Face à cette situation, ils ont insisté sur l’importance du rôle des leaders religieux, les exhortant à s’impliquer activement dans la sensibilisation de leurs fidèles. En effet, le département de l’Atacora est identifié comme l’une des principales zones pourvoyeuses d’enfants pour le travail domestique dans les grandes villes, une réalité alarmante qui appelle à une mobilisation accrue.
Vers une dynamique pérenne
Les responsables religieux ont unanimement salué l’initiative et ont pris l’engagement d’intégrer ces messages dans leurs sermons, prêches et enseignements afin de lutter contre l’exploitation des enfants.
Pasteur Alphonse Kinkponhoué, Président de l’Union des Églises Évangéliques du Bénin, a affirmé avec force :
« Nous sommes prêts à sensibiliser à divers niveaux et à dénoncer tout cas d’abus ou d’exploitation d’enfants. Nous devons sortir de notre silence, car en le faisant, nous encourageons le phénomène. »
De son côté, Saliou Djinadou, Président des cultes endogènes de Tchaourou, a mis en lumière l’importance de l’identité légale des enfants :
« Un enfant sans identité officielle est plus vulnérable à l’exploitation. Garantir leur existence légale, c’est leur donner un avenir. Je vais partager cette information avec mes pairs et les exhorter à sensibiliser les fidèles à chaque occasion. »
François Agbéyahoué, vénérable suprême évangéliste de l’église du christianisme céleste de Natitingou, a souligné la dimension morale du problème :
« Exploiter un enfant, c’est commettre un péché, ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Nous devons en faire une priorité dans nos lieux de culte. Je ne ménagerai aucun effort pour sensibiliser mes fidèles. Nous ferons de notre mieux pour changer les choses. »
El Hadj Séni Sarè, secrétaire général de la communauté islamique de Tanguiéta, partage cet engagement et insiste sur le rôle des parents :
« La sensibilisation des parents contre le travail des enfants sera une priorité. Tous les imams et maîtres coraniques seront instruits afin que l’information soit relayée. Nous sommes conscients que ce phénomène est préjudiciable aux enfants. Les parents doivent prendre leurs responsabilités et choisir la voie de la scolarisation. »
Grâce à ces engagements concrets, la lutte contre l’exploitation infantile prend un nouvel élan, avec une sensibilisation accrue sur l’importance de la déclaration des enfants à la naissance et leur protection dès les premiers jours de leur vie.






Développement durable et résilience : le projet PARMESAN transforme l'Alibori
Développement durable et résilience : le projet PARMESAN transforme l'Alibori
Au cœur des villages isolés de l’Alibori, un changement profond est en cours. Grâce au Projet PARMESAN, financé par ERIKS et exécuté par DEDRAS ONG, les communautés de Kandi, Gogounou, Banikoara, Malanville, Karimama et Ségbana voient leur quotidien évoluer. Ce projet, actif dans 60 villages, aide les populations locales à diversifier leurs ressources et à renforcer leur résilience face au changement climatique.
Une approche globale pour un impact durable
Le Projet PARMESAN adopte une approche holistique basée sur l’éducation nutritionnelle, le développement économique et la préservation de l’environnement. À travers des clubs scolaires, des jardins éducatifs et des émissions radios sur le climat, les enfants ne se contentent pas de cultiver des fruits et légumes. Ils deviennent également des acteurs engagés dans la lutte contre les effets du changement climatique, des ambassadeurs aux efforts d’adaptation et d’atténuation. Les enseignants et directeurs d’écoles, quant à eux, reçoivent des outils pédagogiques pour mieux préparer la jeune génération à bâtir un futur durable.
Ce projet ne se limite pas à l’éducation. Il agit aussi en faveur de l’économie locale en formant plus de 1200 ménages pauvres au marketing social et à la gestion des biens. Ces actions visent à accroître les revenus des familles tout en dynamisant les économies locales.
L’agriculture résiliente au centre des activités
Pour promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, le projet a mis en place 20 groupements de maraîchage et leur a fourni des kits spécialisés. Ces initiatives, accompagnées des formations sur les pratiques agroécologiques et de la plantation de plus de 2000 arbres fruitiers, contribuent à la fois à la sécurité alimentaire et à la préservation de la biodiversité.
Education nutritionnelle
Le projet intègre également des démonstrations culinaires et des campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques alimentaires. Ces efforts visent à garantir une nutrition saine, en particulier pour les plus vulnérables des communautés.
Autonomisation et résilience communautaire
Une innovation clé du projet réside dans l’appui financier direct aux bénéficiaires pour appuyer le développement des activités génératrices de revenu et la création d’Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) comme bras financier pour faciliter l’accès au crédit à travers des prêts. Ces dispositifs permettent de renforcer l’autonomie des communautés, tout en leur offrant des outils pour mieux faire face aux défis environnementaux et économiques.
Le Projet PARMESAN incarne un exemple remarquable de développement durable et de résilience climatique. En combinant éducation, économie et environnement, cette initiative prépare les communautés de l’Alibori à un avenir plus prometteur et durable, laissant ainsi un impact positif pour les générations futures.





Sécurité alimentaire et autonomisation : l'impact du projet PARMESAN à Sèrèkibè dans l’Alibori
Sécurité alimentaire et autonomisation : l'impact du projet PARMESAN à Sèrèkibè dans l’Alibori
Dans le village de Sèrèkibè, situé dans la commune de Ségbana, département de l’Alibori, une révolution silencieuse est en marche. Grâce au projet PARMESAN, initié par l’ONG DEDRAS et soutenu financièrement par ERIKS, les femmes et ménages vulnérables voient leurs conditions de vie se transformer.
Ce projet, axé sur la résilience des moyens d’existence pour la santé nutritionnelle des enfants, a érigé un site de maraîchage de deux hectares. Sur ce site, des légumes tels que le gombo, la tomate, le piment ou encore l’amarante poussent sous l’attention minutieuse des femmes formées aux bonnes pratiques agricoles. « Chaque parcelle est une opportunité de mieux vivre », confie Mougiratou Bio, une bénéficiaire.
Une résilience renforcée grâce à des pratiques durables
Le projet va au-delà de la simple production agricole. Les participantes sont formées à la fabrication de biopesticides écologiques et d’engrais organiques à base de ressources locales. « Avec l’eau, du piment, de la cendre et du neem, nous préparons des solutions naturelles pour protéger nos cultures. Fini les produits chimiques ! », explique avec fierté une autre agricultrice.
Cette approche permet non seulement de préserver l’environnement mais aussi d’améliorer les rendements et la qualité nutritionnelle des légumes. Des formations régulières encouragent également les femmes à diversifier leurs cultures, renforçant ainsi leur sécurité alimentaire.
L’eau, un défi à relever
Malgré les réussites, des défis subsistent. « Pendant la saison sèche, arroser nos cultures devient un combat », témoigne une bénéficiaire. Le site, situé dans un bas-fond, profite de l’eau stagnante, mais cela reste insuffisant. Les femmes espèrent qu’un forage d’eau pourra être installé, une initiative qui, selon elles, pourrait multiplier leurs rendements.
Autonomisation et espoir retrouvé
Au-delà des cultures, le projet a permis la création d’une Association Villageoise d’Epargne et de Crédit. Les ventes des légumes produisent des revenus modestes mais essentiels pour subvenir aux besoins urgents des ménages, comme les soins de santé. « Grâce à PARMESAN, nous épargnons, nous mangeons sainement, nos enfants vont à l’école et nous avons l’espoir de sortir de la précarité », ajoute Mougiratou Bio, le sourire aux lèvres.
Le projet PARMESAN est bien plus qu’un site de maraîchage ; c’est une promesse d’avenir pour les femmes et les enfants de Sèrèkibè. Il montre qu’avec un engagement communautaire et un soutien adapté, il est possible de cultiver non seulement des légumes, mais aussi une résilience et une autonomie durables.




Tournée de Sensibilisation de ADDAD Bénin au nord Bénin
Tournée de Sensibilisation de ADDAD Bénin au nord Bénin
Professionnalisation du Travail des Aides Ménagères et Aides Ménagers
La lutte contre l’exploitation domestique et la professionnalisation du travail des aides ménagères et ménagers est au cœur d’une tournée de formation et d’information sur les lois régissant le travail domestique au Bénin. Après la commune de Natitingou, c’est à Parakou qu’ADDAD-Bénin et DEDRAS ont répliqué l’initiative le 10 avril 2025. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants au Bénin et au Burkina Faso (BC-TEDE) », soutenu par Woord en Daad et la Fondation AFAS.
L’événement a réuni de nombreux participants, dont des jeunes filles et garçons ayant échappé à des situations d’exploitation domestique et qui bénéficient désormais de formations professionnelles. « Nous sommes ici pour donner une voix à ceux qui n’en ont pas eu, » a déclaré Mariam, une ancienne travailleuse domestique, désormais apprenante dans un centre de formation. « Ce projet m’a permis de rêver d’un avenir meilleur. »
Engagement des acteurs locaux et discussions sur la législation
La séance a été inaugurée par des mots de bienvenue de l’équipe d’ADDAD. « Nous sommes fiers de voir tant de jeunes ici, prêts à changer leur vie, » a souligné Floriane Sohinto, secrétaire générale de l’ADDAD-Bénin. Plusieurs personnalités ont également pris la parole, dont Rosaline Ekué, Responsable du Guichet Unique de Protection Sociale de Parakou 1, qui a affirmé : « La professionnalisation du travail domestique est essentielle pour garantir des droits et des protections aux travailleurs. ».
Les discussions ont porté sur les textes législatifs encadrant le travail des enfants et des aides domestiques, ainsi que sur les mécanismes de protection existants. « Il est temps de formaliser ce secteur pour en sortir de l’informel, » a ajouté Bouhaliou Alpha Djibril, inspecteur de travail à la Direction Départementale du Travail et de la Fonction Publique du Borgou. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la clarté des informations partagées et à la pertinence des échanges.
Témoignage émotionnel
Des témoignages poignants ont également enrichi les débats. « Chaque jour passé dans le travail domestique était un combat. C’est bien aujourd’hui de connaître les textes et lois réglementant ce travail afin de ne pas tomber dans les pièges. Je pense qu’à la sortie de cette séance, nous partagerons l’information avec nos pairs toujours dans ce travail, » a partagé Aissatou, une ancienne aide-ménagère.
La journée s’est clôturée par l’installation d’un point focal de l’ADDAD-Bénin à Parakou, marquant un engagement durable envers la cause. Les participants ont quitté la salle avec le sentiment d’un nouveau départ.
Avec cette tournée, DEDRAS ONG et ADDAD-Bénin continuent de semer des graines d’espoir et d’engagement pour un avenir où les aides ménagères et ménagers pourront travailler tout en connaissant leurs droits et devoirs, afin de saisir les services compétents en cas d’abus et de violations de leurs droits.






Parakou-Tchaourou : Dedras sensibilise et forme les enseignants sur les gouvernements scolaires
Parakou-Tchaourou : Dedras sensibilise et forme les enseignants sur les gouvernements scolaires
Les enseignants de Parakou et Tchaourou sont désormais équipés pour mettre en place des gouvernements scolaires, grâce au projet « Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants » (BC-TEDE), soutenu financièrement par Woord en Daad et AFAS Foundation. Les 8 et 9 avril 2025, des sessions de sensibilisation et de renforcement des capacités ont été organisées à l’intention des enseignants et des maîtres encadreurs.
La première rencontre s’est déroulée à Parakou, au siège de DEDRAS ONG, et a rassemblé plus de soixante participants, incluant des enseignants et des responsables éducatifs. Le lendemain, à Tchaourou, au Centre de Promotion Sociale, l’événement a attiré une forte délégation d’acteurs du secteur éducatif.
Soulé Adamou, Directeur du projet, a supervisé ces sessions qui ont abordé des thèmes cruciaux tels que les droits et devoir, les fonctions fondamentales de l’école, ainsi que les mécanismes d’implantation des gouvernements scolaires.
Une formation appréciée par les Participants
Les retours des participants ont été très positifs. Eliane Técodjina, Directrice de l’EPP Sinangourou C à Parakou, a déclaré : « Nous remercions sincèrement DEDRAS ONG et ses partenaires. Cette activité nous a beaucoup appris sur ce qu’est un gouvernement scolaire et comment le mettre en place. » De son côté, Narcis BONI Kotchoni, Directeur de l’EPP Sinahou (Bétérou), a partagé sa satisfaction : « Je suis très content d’avoir participé à cette formation. Cela nous aidera à mieux encadrer les enfants et à les amener à participer à la vie de l’école. »
Un engagement renouvelé pour la protection des enfants
Ces rencontres ont renforcé l’engagement des acteurs éducatifs du Borgou pour faire de l’école un espace sûr et protecteur. Les participants ont unanimement salué la pertinence de l’initiative, avec un taux de satisfaction de plus de 95 % lors de l’évaluation finale.
Le projet BC-TEDE témoigne de l’engagement indéfectible de DEDRAS ONG et de ses partenaires en faveur de la protection des enfants. Les enseignants sont désormais prêts à appliquer les notions apprises, contribuant ainsi à briser les chaînes de l’exploitation domestique et à promouvoir une éducation inclusive et participative.





Résilience économique à Karimama : comment les femmes transforment leur avenir avec le Moringa
Résilience économique à Karimama : comment les femmes transforment leur avenir avec le Moringa
Dans des jardins verdoyants de Moringa, des femmes de Karimama, dans le département de l’Alibori, au nord Bénin, travaillent avec ardeur et passion. Certaines, munies de houes et de râteaux, désherbent, tandis que d’autres récoltent du Moringa. Ces activités, qui allient tradition et innovation, leur permettent non seulement d’améliorer leur alimentation, mais aussi de générer des revenus grâce à la vente de leurs produits.
Face à la double crise climatique et sécuritaire qui aggrave la vulnérabilité des ménages dans le nord du Bénin, DEDRAS a initié le projet de résilience économique des femmes de Karimama grâce à l’appui de son partenaire SEL France.
« Nous préparons des tisanes à partir des feuilles de Moringa que nous consommons et offrons en cadeau à ceux qui en ont besoin pour soulager certaines maladies, » explique Oumou Arouna, secrétaire d’une des coopératives bénéficiaires du projet résidant dans le village de Fadama.
« En vendant ces feuilles, nous gagnons des revenus pour acheter du carburant pour notre motopompe, » explique Zeynabou Zuba, une bénéficiaire enthousiaste du village de Karigui.
Un levier de transformation économique pour les familles
En seulement trois récoltes, ces femmes ont déjà généré 37 000 francs CFA, dont 7 000 francs ont été utilisés pour réparer leurs clôtures. En parallèle, 132 chèvres et 93 moutons ont été distribués pour les aider à diversifier leurs sources de revenus.
« Le soutien du projet nous remplit de joie, » partage Maria Moussa. Pour elle, ce projet est une opportunité de sortir les femmes de la précarité et de transformer leur quotidien.
Un impact apprécié par les autorités locales
Issiaka Zermakoé, point focal nutrition de la mairie de Karimama, loue les résultats obtenus : « La culture du Moringa booste notre développement en améliorant la nutrition et les revenus des familles. De nombreuses femmes, auparavant en difficulté, s’épanouissent désormais en diversifiant leurs activités génératrices de revenus. »
Lancé en mars 2024, le projet regroupe 159 femmes, réparties en 10 coopératives agricoles spécialisées dans le maraîchage et la plantation de Moringa. Ces coopératives bénéficient également de programmes de formation sur les normes de qualité et le marketing.
Pérenniser et multiplier les opportunités
Le Directeur du projet, Yassoni Bio Sourou, souligne l’importance de valoriser les produits : « Si les femmes transforment le Moringa en poudre bien emballée, elles pourraient vendre le kilo à 5 000 francs CFA, contre 500 francs actuellement. Une telle approche augmenterait leurs revenus de manière significative. »
Les femmes envisagent également de fournir du Moringa aux cantines scolaires pour encourager la consommation de protéines végétales au sein des communautés.
« Nous voulons que nos produits profitent aux enfants et à toute la communauté, » déclare Zeynabou Zuba, très motivée.
Créer une solidarité durable
Au-delà des activités économiques, le projet a renforcé les capacités des femmes sur des sujets comme les droits des femmes, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.
« Avant, nous étions peu unies. Grâce aux formations, nos liens se sont resserrés et nous travaillons dans une véritable harmonie, » confie Maria Moussa.
Malgré les obstacles liés à la transformation des produits, les femmes restent optimistes et sont reconnaissantes envers DEDRAS ONG et son partenaire SEL France.
Le projet de résilience économique des femmes de Karimama, achevé en février 2025, a marqué un tournant décisif dans la vie des bénéficiaires. En leur offrant des opportunités de transformation sociale et économique, il a semé les graines d’un avenir durable et autonome. Les femmes de Karimama, armées de nouvelles compétences et d’un élan collectif, poursuivent désormais leur chemin vers l’autonomisation, incarnant l’espoir et la résilience d’une communauté tournée vers l’avenir.













