Quand les radios et les communautés deviennent les voix de l’enfance

Quand les radios et les communautés deviennent les voix de l’enfance

Dans les communes de Tchaourou, Tanguiéta, Natitingou et Toucountouna, les ondes ont porté un message fort : celui de la lutte contre le travail et l’exploitation domestique des enfants. À travers le projet « Briser les chaînes », mis en œuvre par DEDRAS ONG dans les départements de l’Atacora et du Borgou, des émissions grand public ont été organisées pour sensibiliser les populations rurales sur les dangers de ces pratiques et l’importance de la déclaration de naissance.

Grâce à des partenariats stratégiques avec ses radios communautaires, le projet a organisé des débats publics animés par des journalistes locaux, des experts en protection de l’enfance tels que : les responsables GUPS, des sage-femmes et des agents de l’état civil des mairies.

« Ces échanges au niveau de l’arbre à palabre avec les personnes ressources m’ont permis de mieux comprendre l’importance de l’acte de naissance. Je vais faire enregistrer mes enfants le plus tôt que possible car c’est une pièce capitale et son absence peut hypothéquer leur avenir ! » témoigne Lamatou, mère de trois enfants à Guinirou.

Les émissions ont été conçues pour être participatives, avec des jeux de questions-réponses et des récompenses (gadgets, pâtes alimentaires, pains de savon) pour encourager l’implication directe des populations sorties nombreuses pour prendre part à l’activité.

Un engagement communautaire renforcé

« Nous avons voulu que les communautés soient actrices du changement. Les radios locales sont des relais puissants pour faire passer nos messages là où les réseaux sociaux ne vont pas », explique Soulé Adamou, Directeur du projet ‘’Briser les Chaines du Travail et de l’exploitation Domestique des Enfants’’ BCTEDE à DEDRAS ONG.

Les conseillers en protection de l’enfance ont sillonné les villages pour mobiliser les populations, avec l’appui des chefs locaux. Les émissions ont permis de renforcer les liens entre les autorités, les médias et les citoyens, créant un espace de dialogue inédit.

 

 

Déclaration de naissance : un droit fondamental mis en lumière

L’un des volets les plus marquants de la campagne a été la sensibilisation sur l’établissement des actes de naissance sécurisés. Sans ce document, les enfants sont invisibles aux yeux de l’administration et de l’Etat, privés d’éducation, de soins et de protection sociale.

« Beaucoup de parents ne savent pas que l’acte de naissance est la clé de tous les droits. Grâce à cette émission, nous avons vu des familles se rendre dans les arrondissements quelques jours après », confie Rémi Yokossi rédacteur en chef à radio Nanto Fm de Natitingou.  

Des résultats concrets et prometteurs

Au total, 4 émissions grand public ont été réalisées et diffusées, touchant 589 personnes dans les zones ciblées soit 140 hommes, 278 femmes et 170 enfants. Les premiers retours indiquent une meilleure compréhension des enjeux liés au travail des enfants et une augmentation des démarches de déclaration de naissance.

DEDRAS ONG espère que cette initiative servira de modèle pour d’autres régions confrontées aux mêmes défis. En mobilisant les radios communautaires, les autorités locales et les citoyens, le projet sous-régional « Briser les chaînes de l’Exploitation des Enfants au Bénin et au Burkina Faso » montre qu’il est possible de changer les mentalités et protéger les enfants, un message qui résonne bien au-delà des frontières du Bénin et du Burkina Faso.


Le Programme d’Amélioration Scolaire transforme l’éducation chrétienne au Bénin

Le Programme d’Amélioration Scolaire transforme l’éducation chrétienne au Bénin

Une initiative internationale aux racines béninoises

Le Programme d’Amélioration Scolaire (P.A.S) est une initiative portée par l’Association Internationale des Écoles Chrétiennes (ACSI), présente sur tous les continents. En Afrique, ACSI intervient depuis plus de trente ans dans 33 pays africains répartis en cinq régions géographiques 33 pays africains répartis dans cinq régions géographiques à savoir en Afrique centrale, Afrique de l’Ouest francophone, Afrique de l’Ouest anglophone, Afrique de l’Est et Afrique australe. Au Bénin, c’est l’ONG DEDRAS qui a été identifiée et autorisée par ACSI comme Partenaire Hôte Local (PHL) pour implémenter le programme. Cette reconnaissance s’appuie sur l’engagement de DEDRAS en faveur de l’éducation chrétienne, notamment à travers la formation des enseignants, l’organisation de camps bibliques et la création de clubs d’éducation chrétienne dans les écoles.

Une formation de longue haleine pour une transformation durable

Commencée le 12 avril 2023, la première cohorte du programme a achevé ses six sessions de formation le 19 juillet 2025, soit deux ans et trois mois d’apprentissage intensif. Deux formateurs agréés, formés par ACSI, ont accompagné quatre formateurs candidats dans le renforcement des capacités de 29 leaders issus de dix écoles chrétiennes réparties dans plusieurs localités du Bénin, dont Parakou, Kilibo, Bembérékè, Natitingou, Sinendé, Djougou, Pédarou et Banikoara.

Sous la coordination du PHL, représenté par Jean Pierre Séni, les participants ont été formés sur sept normes fondamentales : les fondements bibliques, le leadership personnel, l’enseignement et l’apprentissage, la gestion des finances et des infrastructures, la santé et la sécurité, la formation spirituelle, la culture de l’école, ainsi que le plan continu d’amélioration scolaire. Ces normes visent à renforcer la qualité de l’éducation chrétienne en mettant l’accent sur la transformation holistique des élèves, enseignants et parents, à la lumière des vérités bibliques.

Des écoles engagées dans le changement

Les établissements participants ont amorcé des réformes concrètes. Le complexe scolaire privé SWAA GEA de Sinendé, par exemple, a revu sa philosophie éducative, élaboré une déclaration de vision et de mission, mis en place une équipe pédagogique chrétienne et instauré une politique de gestion des conflits. Ces changements ont permis de poser des bases solides pour une éducation centrée sur les valeurs bibliques, avec un impact déjà perceptible sur les élèves et l’environnement scolaire.

Angèle Adom, formatrice candidate, exprime sa reconnaissance : « Ce programme m’a permis de revoir ma manière d’enseigner et d’aider les autres à transformer le cœur des enfants pour la gloire de Dieu. » Elle souligne l’importance de cette formation dans sa compréhension de l’école chrétienne et son rôle dans la transformation des jeunes.

Tabé Pierre Timothé, membre du comité d’administration du complexe SWAA GEA, témoigne de la transformation de son établissement : « Nous avons rétabli notre école sur des bases bibliques solides. Une transformation positive est déjà perceptible. »

Odé Oluwatogni Stéphane, leader au CSPE Le Flambeau Kilibo, partage son expérience personnelle : « Grâce aux sessions du PAS, j’ai appris à mieux gérer mon temps et à enseigner selon la vision biblique du monde. Mes apprenants, autrefois insupportables, sont en train d’être transformés. J’ai la foi que cette transformation sera continuelle. »

Une célébration et des perspectives

La dernière session de formation s’est clôturée par une célébration festive au cours de laquelle les participants ont reçu leurs attestations. Les regards sont désormais tournés vers les prochaines étapes du programme, notamment la phase d’accréditation des écoles chrétiennes par ACSI. Cette reconnaissance internationale viendra couronner les efforts déployés et renforcer l’impact du programme sur le système éducatif béninois.


Les Flambeaux brillent de mille feux : 100 % de réussite au CEP 2025

Les Flambeaux brillent de mille feux : 100 % de réussite au CEP 2025

L’année scolaire 2024-2025 restera gravée dans les annales des écoles Flambeaux de DEDRAS ONG. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les écoles FLAMBEAUX de Parakou, Kilibo, Natitingou, Bembérékè et Tchaourou affichent un taux de réussite de 100% au CEP 2025 pour un effectif de 159 candidat-e-s inscrit-e-s, dont 78 filles. Une performance remarquable qui témoigne de l’excellence de l’encadrement.

Le constat est identique pour les candidats au CEP parrainés par le programme éducation, avec le soutien financier de Woord en Daad, dans les écoles Flambeaux de Parakou, Kilibo et Tchaourou. Un taux de promotion de 100% au CEP 2025 a été enregistré pour 73 candidat-e-s, dont 36 filles.

Un taux de promotion global impressionnant et une approche holistique

Plus largement, DEDRAS ONG enregistre un taux de promotion global des écoles Flambeaux et de l’école de la Fraternité de Banikoara appuyée par DEDRAS de 89,18%, avec une légère supériorité pour les filles (89,96% contre 88,41% pour les garçons), sur un effectif global de 1331 élèves (dont 658 filles). Les écoles Flambeaux de Bembérékè et Natitingou se distinguent particulièrement, battant le record avec respectivement 99% et 97% de taux de promotion.

Jean Pierre SENI, Chargé de l’Éducation à DEDRAS ONG, explique ce succès avec clarté : « Ces excellents résultats sont le fruit d’une planification rigoureuse et d’une mise en œuvre conjointe de nos interventions. C’est une synergie parfaite entre notre équipe du programme éducation, les encadreurs pédagogiques dévoués dans chaque école, le personnel enseignant qui accompagne quotidiennement nos élèves, et bien sûr, l’implication cruciale des associations de parents d’élèves. »

Mais les écoles Flambeaux de DEDRAS ne se contentent pas de former de futurs cadres pour le pays. Elles œuvrent également pour une transformation spirituelle des apprenant-e-s, en promouvant activement les valeurs éthiques et morales. Une éducation complète, qui vise à former des citoyens responsables et intègres.

 

Impressions de quelques parents d’élèves

Moise Djako parent d’élève Flambeau Tchaourou : J’ai ma fille qui a passé avec succès le CEP 2025. Je suis tellement fière d’elle ! Grâce au dévouement des enseignants et à l’accompagnement de DEDRAS ONG, elle a pu réussir son CEP. C’est une chance énorme pour nos enfants d’avoir accès à une telle qualité d’enseignement. Mes impressions sont vraiment bonnes et nous disons merci au personnel enseignant, merci au corps d’encadrement et merci à chaque acteur et nous prions que le Seigneur continue son œuvre et assiste tout en chacun.

Gladys N’Tia, parente d’élèves et secrétaire générale du bureau APE – Complexe scolaire Le Flambeau de Natitingou livre son témoignage.

« En tant que parente d’élèves et secrétaire générale de l’APE, je suis très heureuse et pleinement satisfaite des résultats de l’année scolaire 2024-2025. L’école a obtenu un taux de réussite de 100 % au CEP, ce qui témoigne du travail acharné et du dynamisme des enseignants ainsi que du directeur. Comme on le dit souvent, tout travail finit par porter ses fruits. Je suis fière d’avoir inscrit mes enfants au complexe scolaire Le Flambeau et je compte bien y poursuivre leur scolarité, année après année. »

Arthur Bio Sika, Directeur du programme Éducation Parrainage de DEDRAS ONG, souligne l’importance de cette réussite collective : « Ces résultats sont la concrétisation de notre engagement profond envers l’éducation de la jeunesse béninoise. Nous sommes convaincus que chaque enfant mérite une chance égale d’apprendre et de s’épanouir. Voir ces chiffres, c’est la meilleure des récompenses pour le travail de toute notre équipe et de nos partenaires. Nous sommes extrêmement fiers de nos écoliers, de nos enseignants et de l’implication des parents. »

DEDRAS ONG félicite chaleureusement tous les acteurs qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à l’atteinte de ces résultats exceptionnels et souhaite d’excellentes vacances à tous les apprenant-e-s, au personnel enseignant et aux encadreurs pédagogiques des écoles Flambeaux et de la Fraternité de Banikoara.


Chaque enfant compte : la JEA 2025 célébrée avec ferveur à l’EPP Abdoulaye Issa

Chaque enfant compte : la JEA 2025 célébrée avec ferveur à l’EPP Abdoulaye Issa

Rires, chants et jeux ont marqué la cour de l’École Primaire Publique Abdoulaye Issa, ce 25 juin 2025 à Parakou. Des enfants souriants, émus et fiers ont participé à une célébration aussi symbolique que festive : la 35ᵉ édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA). Organisée en différée par la Direction Départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance du Borgou, avec l’appui de DEDRAS ONG, cette journée a rassemblé plus de quarante invités officiels, acteurs de la protection de l’enfant, des enseignants, des autorités politico-administratives, des parents et surtout, des élèves, véritables cœurs battants de l’événement.

Soweto dans les mémoires, Parakou dans l’engagement

Instituée en mémoire des enfants de Soweto, tués en 1976 pour avoir défendu leur droit à une éducation juste, la Journée de l’Enfant Africain est devenue un moment d’introspection collective. Le thème retenu cette année, « Planification et budgétisation des droits des enfants : une priorité pour l’Afrique », a résonné avec force dans les allocutions.

Pour Chantal Tottin Assavèdo, Responsable chargée de la Protection de l’Enfant à la Direction Départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance (DDASM) du Borgou, représentante de la Directrice, « les droits des enfants ne doivent pas rester de belles paroles. Ils doivent être intégrés aux décisions politiques, financés et suivis d’actions concrètes. » Elle a lancé un appel vibrant : « Chers élèves, vous êtes la richesse la plus précieuse de notre continent… Étudiez avec détermination, soyez curieux, et construisez fièrement votre avenir. »

Des jeux, des rires et des récompenses méritées

La cérémonie a été ponctuée de chants, danses, de concours de questions-réponses, de jeux de ciseaux et de courses en sacs. À travers ces animations, 565 enfants dont  250 filles ont découvert leurs droits, leurs devoirs, l’importance d’être déclaré à la naissance et d’avoir un acte de naissance et surtout leur valeur. Stylos, cahiers, tee-shirts et fournitures scolaires ont récompensé leur participation active. Une initiative saluée par le représentant du maire de la Municipalité de Parakou et le représentant du directeur départemental des enseignements maternel et primaire, venus encourager les enfants et féliciter les organisateurs.

Des voix fortes pour une cause essentielle

Présent à travers Mouyoré Kounhoké Roméo, représentant le préfet du Borgou empêché, a rappelé que « la protection de l’enfant ne doit pas être une option, mais une priorité permanente. C’est une responsabilité partagée par l’État, les familles et la société civile. C’est avec eux et pour eux que nous devons bâtir un avenir plus juste. »

Prenant également la parole, Arthur Bio Sika, Directeur de Projet à DEDRAS, structure l’organisation ayant appuyé financièrement l’événement, a déclaré : « DEDRAS se bat au quotidien pour les plus vulnérables, notamment les enfants. À travers nos différents projets, nous œuvrons pour la promotion de leurs droits, la lutte contre le travail et l’exploitation domestique ou économique, les mariages précoces, et toutes les formes de violation dont ils peuvent être victimes.

Il a poursuivi en soulignant l’importance d’une réponse collective : « Nous avons le devoir d’assurer à chaque enfant ses droits fondamentaux, car c’est ainsi que nous en ferons des citoyens responsables de demain. »

L’événement s’est clôturé dans une ambiance de convivialité et de promesses renouvelées, avec l’espoir que d’agir pour des politiques budgétaires inclusives et protectrices des droits de l’enfant.

Et maintenant ?

Parmi les recommandations retenues figurent : l’intensification des campagnes de sensibilisation sur les droits de l’enfant, une meilleure implication des enfants eux-mêmes dans les décisions qui les concernent, et une coordination renforcée entre les secteurs éducatif, social et communautaire.

Un message clair ressort de cette journée : chaque enfant compte, chaque droit mérite d’être planifié, budgétisé et respecté.


Prudencia : de la menace de l'exploitation à un avenir prometteur

Prudencia : de la menace de l'exploitation à un avenir prometteur 

Orpheline de père et de mère, Prudencia, 16 ans résidE à Alafiarou, un arrondissement de la commune de Tchaourou au Nord-Bénin, était sur le point de partir à Cotonou pour travailler comme domestique. Sans ressources, ses grands-parents, chez qui elle vivait, ne pouvaient lui assurer une éducation, et ses grands-parents, accablés par la pauvreté, voyaient en elle une charge de plus. Loin d’être une exception, son histoire reflète la réalité de nombreux enfants contraints à des travaux précaires pour subvenir aux besoins familiaux.

Une intervention décisive 

Alors que son départ semblait inévitable, un espoir surgit. Grâce à l’Association Villageoise d’Épargne et de Crédit (AVEC) implantée à Alafiarou et aux sensibilisations menées par DEDRAS ONG, certains membres du village entendirent parler de sa situation. Touchés par son histoire, certains membres de l’AVEC alertèrent la Conseillère en Éducation du projet ‘’Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants’’. Prudencia était sur le point de partir avec un courtier vers Cotonou, quand l’intervention décisive de DEDRAS, soutenue par la présidente du bureau AVEC, une femme leader, respectée au sein de la communauté permit de changer son destin.

Avec l’appui de la Conseillère en protection de l’enfant de DEDRAS, les grands-parents de Prudencia furent convaincus de ne pas l’envoyer à l’exploitation domestique leur expliquant qu’elle pouvait apprendre un métier et s’épanouir dans son village.  Grâce au projet ‘’Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants’’, DEDRAS lui offre une alternative concrète : l’apprentissage d’un métier de son choix.

Un rêve devenu réalité 

Aujourd’hui, Prudencia est en formation de coiffure et a su se démarquer par son engagement et sa passion. Elle occupe désormais la position de sous-patronne dans l’atelier, où elle excelle et inspire les autres apprenties.

« Jamais je n’aurais imaginé que ma vie pouvait prendre un tel tournant. Aujourd’hui, je sais que j’ai un avenir et que je peux être indépendante », confie-t-elle avec fierté.

Sur la photo, Prudencia apparaît concentrée, voile noué, peigne en main, créant avec assurance des tresses sous le regard attentif de ses camarades. Son parcours est une preuve éclatante de l’impact des actions de DEDRAS ONG à travers le projet ‘’Briser les chaines du travail et de l’exploitation domestique des enfants au Bénin et au Burkina Faso’’ et de l’importance de la mobilisation communautaire. Cette intervention n’a pas seulement empêché une exploitation ; elle a permis à une jeune fille de retrouver espoir, dignité et un avenir prometteur.


Formation des cuisinières scolaires : DEDRAS renforce les compétences pour une meilleure hygiène alimentaire !

Formation des cuisinières scolaires : DEDRAS renforce les compétences pour une meilleure hygiène alimentaire ! 

Du 3 au 5 juin 2025, 35 cuisinières des écoles partenaires du Programme Éducation-Parrainage de DEDRAS ONG ont bénéficié d’une formation approfondie sur l’hygiène et l’assainissement en milieu scolaire. Cette initiative, soutenue financièrement par Woord en Daad, vise à améliorer la qualité des repas servis aux enfants tout en garantissant un cadre sanitaire optimal des écoles des communes de Parakou, Tchaourou, Kilibo, Nikki, Bembérékè, Banikoara et Natitingou.

Durant trois jours, les participantes ont été formées aux bonnes pratiques d’hygiène alimentaire, corporelle et vestimentaire, ainsi qu’à la gestion efficace de l’eau, des déchets et des stocks alimentaires. À l’issue de cette session, les « 10 commandements d’une cuisinière modèle » ont été élaborées. Les participantes ont aussi exprimé leur satisfaction et leur engagement à appliquer les nouvelles connaissances acquises.

« Cette formation nous a permis de revoir nos pratiques et de comprendre l’importance de chaque geste pour la santé des enfants. Désormais, nous serons plus vigilantes dans la manipulation des aliments, » confie Naffisa Mama, l’une des participantes de la commune de Nikki.

Fouléra Bori Bona, une autre cuisinière d’une des écoles de Banikoara, ajoute : « j’ai noté de cette formation qu’il faut que nous accordions beaucoup d’importance à l’entretien des ustensiles et à l’hygiène vestimentaire. Maintenant, nous savons que chaque détail compte et nous comptons sensibiliser nos collègues sur ces bonnes pratiques une fois notre retour. »

Nicole Chabi Baké de Tchaourou, visiblement enthousiaste, souligne : « J’ai particulièrement apprécié les démonstrations pratiques sur le lavage des mains et la gestion des restes alimentaires. Cela nous permettra de mieux organiser notre travail et de garantir des repas sains. »

Le Directeur du Projet Éducation-Parrainage, Arthur Bio Sika, a insisté sur l’impact de cette formation : « L’amélioration de l’hygiène dans les cantines scolaires est une priorité pour DEDRAS ONG. Grâce à l’appui de notre partenaire Woord en Daad, nous avons pu doter les cuisinières des écoles flambeaux des compétences nécessaires pour assurer une alimentation sécurisée aux enfants. »

Les participantes quittent la formation enrichie de nouvelles connaissances et déterminées à les partager. Fortes de ces enseignements, elles s’engagent à transmettre fidèlement ces bonnes pratiques aux autres cuisinières et aux femmes œuvrant dans les cantines scolaires, assurant ainsi une diffusion efficace des principes d’hygiène et de gestion alimentaire.

Cette initiative marque une avancée significative dans la mise en œuvre du Programme Éducation-Parrainage et renforce l’engagement de DEDRAS ONG à garantir un cadre sain et sécurisé pour l’alimentation des enfants.


Journée Nationale de l'Arbre : agissons pour un avenir plus vert

🌳 Journée Nationale de l'Arbre: 𝐀𝐠𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐭 ! 🌳

À l’occasion de la Journée Nationale de l’Arbre, DEDRAS fidèle à son slogan ‘’𝗔 𝘀𝗺𝗶𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗿 𝗹𝗶𝗳𝗲’’, vous invite à découvrir son engagement pour la restauration des écosystèmes à travers une capsule vidéo inspirante. 🎥✨

Grâce à son 𝗜𝗻𝗶𝘁𝗶𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗕𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗩𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗗𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲, mise en œuvre dans le cadre du 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲 𝗔𝗙𝗥𝟭𝟬𝟬 et d’autres projets, DEDRAS contribuent activement au reboisement et à la restauration des terres par les plantations d’arbres. Chaque arbre planté est un pas vers un avenir plus radieux et une terre durable et un climat adapté pour les générations futures. 🌱💚

📢 Ensemble, faisons de la plantation d’arbres un engagement collectif pour un monde qui préserve la nature.

Regardez la vidéo et passez simplement à l’action ! 🌍🌿


Partenariat Local pour l’Education

Dedras mobilise enseignants et encadreurs pour une éducation inclusive

L’éducation inclusive est un droit fondamental, mais au Bénin, les personnes handicapées, les minorités sous toutes ses formes font face à de nombreux obstacles : stigmatisation, exclusion sociale, et manque de dispositifs adaptés. Pour répondre à ces défis, DEDRAS a organisé un atelier de partage d’expériences pédagogiques à Parakou les 22 et 23 mai 2025.  Cette activité entre dans le cadre du projet Partenariat Local pour l’Education mis en œuvre par l’ONG dans les communes de Pèrèrè dans le Borgou et Ouaké dans la Donga.

L’objectif de cette rencontre était d’outiller les enseignants spécialisés et non des écoles cibles, les membres du corps d’encadrement, les points focaux éducation et représentants des comité de veille des deux zones afin qu’ils puissent intégrer les principes de l’éducation inclusive dans leurs pratiques quotidiennes. À travers des témoignages poignants et des échanges enrichissants, les acteurs ont défini les bonnes pratiques, les défis et les approches pour lutter contre la discrimination et mieux répondre aux besoins spécifiques des élèves handicapés.

Cet atelier a également été une précieuse occasion d’entendre les témoignages inspirants des personnes handicapées, enseignants et responsables des écoles et centres spécialisés, véritables symboles de résilience et de détermination face aux défis du quotidien.

Le handicap n’est pas une fatalité 

Madeleine Gaoué, elle-même handicapée visuelle, incarne la résilience et l’espoir. Titulaire d’une licence en sociologie et Directrice exécutive de la Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement, elle affirme :

« Ce n’est pas facile, mais je me suis toujours battue. Mon handicap n’a jamais été un blocage, car j’ai compris que je n’étais pas seule. Il faut apprendre à se surpasser !»

Sensibilisation et changement de mentalités

Pour N’Kelewe Pinawé, Directrice du centre des sourds-muets à Parakou, il faut déconstruire les préjugés : « Le handicap n’est pas une maladie contagieuse ! Nous organisons des séances avec les parents pour leur expliquer que leurs enfants non handicapés n’ont rien à craindre en côtoyant des enfants en situation de handicap. L’inclusion est un processus long, mais les choses évoluent. »

Anselme Sossou, surveillant général du Centre de Promotion Sociale des Aveugles de Parakou, insiste sur l’importance de l’information :

« Beaucoup de parents ignorent l’existence des centres spécialisés et finissent par perdre espoir. Il faut leur montrer qu’il existe des solutions et les accompagner dans la scolarisation de leurs enfants. »

Kassa Matonga, chef de la circonscription scolaire de Ouaké, rappelle que l’éducation inclusive concerne tout le monde : « Que chaque participant de cet atelier soit un artisan du changement pour l’inclusion des enfants handicapés dans nos écoles ! »

L’atelier a permis de poser les bases d’un véritable modèle d’éducation inclusive, où chaque enfant, quelle que soit sa condition, peut apprendre et s’épanouir sans discrimination.

Faire de l’éducation inclusive une réalité 

L’atelier de partage d’expériences pédagogiques marque une avancée significative dans la lutte pour une éducation plus juste et accessible à tous. Grâce aux témoignages inspirants des acteurs engagés et aux réflexions menées sur les meilleures pratiques inclusives, les participants repartent outillés et motivés pour transformer leurs écoles en véritables lieux d’apprentissage sans discrimination.

Le Directeur de Projet PLE à DEDRAS, Arthur Bio Sika, a tenu à rappeler l’importance de cet engagement collectif :

« L’inclusion doit être une réalité tangible dans chacune de nos écoles. Nous avons tous un rôle à jouer : enseignants, parents, responsables éducatifs et élèves. C’est en travaillant ensemble, en sensibilisant et en adoptant les bonnes pratiques que nous construirons une école où chaque enfant, quelle que soit sa condition, aura sa place. Soyons les artisans du changement et mettons en œuvre les principes de l’éducation inclusive dès aujourd’hui. ».

Ainsi, cet atelier ne marque pas une fin, mais plutôt le début d’une nouvelle dynamique vers une éducation plus humaine et équitable au Bénin. Il appartient désormais à chaque acteur de poursuivre cette mission et de bâtir un avenir où l’école sera un espace de réussite pour tous.

Partenariat Local pour l’Education


96% de réussite au CEP inter-Flambeaux : des résultats prometteurs pour le CEP 2025

96% de réussite au CEP inter-Flambeaux : des résultats prometteurs pour le CEP 2025

Les résultats du Certificat d’Études Primaires (CEP) inter-écoles « Les Flambeaux », organisés par DEDRAS ONG, ont récemment été publiés, révélant des performances encourageantes. Cet examen, essentiel pour préparer les enfants à l’examen national du CEP prévu en juin 2025, a rassemblé les écoles des communes de Parakou, Kilibo, Natitingou, Bembérékè et Tchaourou.

Au total, 159 enfants se sont inscrits, dont 78 filles. Tous les inscrits ont composé, et 153 d’entre eux ont atteint le seuil de réussite, ce qui représente un taux global de réussite de 96,22%. Les résultats sont également encourageants pour les filles, avec un pourcentage de réussite de 96,15%, tandis que les garçons affichent un taux de 96,29%.

Concernant les enfants parrainés, 82 élèves, dont 40 filles, étaient inscrits. Là encore, tous ont composé, et 78 ont atteint le seuil requis, entraînant un pourcentage de réussite global de 95,12%. Pour les filles, ce taux est de 95%, tandis que celui des garçons est légèrement supérieur à 95,23%.

Mieux préparer les enfants vers une réussite éclatante au CEP national

Ces résultats ne sont pas seulement un reflet des capacités des enfants, mais aussi celles des enseignants et des parents qui pour la plupart du temps joue un rôle actif dans le suivi éducatif. Les performances démontrent un engagement fort de la part des élèves, et les parents sont encouragés à intensifier leur soutien. Pour les enfants et les inspecteurs pédagogiques, ces résultats serviront de base pour effectuer des réajustements pédagogiques nécessaires, en particulier en mathématique et en dictée, où des efforts supplémentaires seront requis.

Ces résultats du CEP inter-écoles « Les Flambeaux » sont prometteurs et témoignent du potentiel des élèves. Avec un suivi parental actif et des ajustements pédagogiques appropriés, les enfants sont sur la bonne voie pour réussir l’examen national du CEP en juin 2025. DEDRAS ONG continue de s’engager pour l’éducation et l’épanouissement des jeunes, préparant ainsi une nouvelle génération pour l’avenir.


Parakou: Formation en élevage pour les femmes veuves, un pas de plus vers l’autonomisation

Parakou: Formation en élevage pour les femmes veuves, un pas de plus vers l’autonomisation

Les 8 et 9 mai 2024, une vingtaine de femmes veuves ont bénéficié d’une formation en élevage de petits ruminants à Parakou, organisée par le projet DORCAS financé par SIM Canada. Cette initiative vise à renforcer les capacités économiques de ces femmes en situation de vulnérabilité, en leur offrant des compétences pratiques dans un secteur porteur.

Au cours de la formation, les participantes ont exploré divers aspects de l’élevage : depuis les avantages inhérents à cette activité, en passant par la sélection des géniteurs et la gestion de la reproduction, jusqu’à l’importance cruciale de l’alimentation, de l’hygiène et de la prévention des maladies.

Aquilas Chabi, technicien agronome et formateur principal, a souligné l’engagement et la motivation des participantes, mettant en lumière un échange enrichissant d’expériences. Les bénéficiaires, telles que Nicole Dogo et Thérèse N’Dah, ont exprimé leur gratitude envers les organisations impliquées, soulignant l’impact significatif de la formation sur leur confiance et leurs compétences.

Des participantes motivées et reconnaissantes

Nicole Dogo, témoigne :  « Avant cette formation, nous pensions bien connaître l’élevage, mais nous avons découvert beaucoup de choses importantes, comme le choix des animaux et la prévention des maladies. »

Thérèse N’Dah partage cet avis et exprime sa gratitude:

« Merci à DEDRAS ONG, SIM Canada et DORCAS pour cette opportunité qui nous donne de l’espoir et des moyens concrets pour nous lancer dans l’élevage avec des connaissances de base. »

Un partenariat solide au service des veuves

Pour Adama Wari Issa, responsable de l’antenne Dorcas à Parakou, cette formation a été très édifiante :

« La participation des femmes a été remarquable. Grâce à ce soutien, les veuves retrouvent confiance et autonomie. et peuvent se lancer dans l’élevage en particulier des petits ruminants car elles sont désormais mieux outillées et confiantes dans leurs capacités.».

Elle ne manque pas de remercier DEDRAS ONG pour son soutien dans l’organisation de cette formation.

Le Projet DORCAS, dédié aux veuves et aux orphelins, s’engage à restaurer leur dignité en leur offrant une place valorisée dans la société. À travers l’amour et la considération qui leur sont dus, ce programme leur apporte un soutien précieux. Grâce à un partenariat solide entre SIM Canada et DEDRAS ONG, cette initiative illustre à merveille la puissance de la solidarité et son impact durable dans la vie de ceux qui en ont le plus besoin.