DEDRAS : un acteur clé de l'inclusion des personnes en situation de handicap au Bénin
DEDRAS : un acteur clé de l'inclusion des personnes en situation de handicap au Bénin
À l’occasion de la Journée internationale des personnes en situation de handicap célébrée le 3 décembre 2024, mettons en lumière l’impact des actions de DEDRAS ONG en faveur de l’inclusion socio-économique de ces populations. Grâce à des projets tels que Tii Monrou et « Briser les Chaînes du Travail et de l’Exploitation Domestique des Enfants » (BCTEDE), l’ONG transforme la vie de nombreuses personnes vulnérables.
Maimounatou Babio, une veuve de 33 ans vivant à Natitingou et confrontée à un handicap moteur, en est un parfait exemple. Grâce au soutien financier de DEDRAS, dans le cadre du projet BCTEDE soutenu par Woord en Daad et la Fondation AFAS, elle a pu renforcer son petit commerce. « Cette somme m’a permis d’acheter des articles prisés par les habitants de mon entourage », témoigne-t-elle avec émotion. « Aujourd’hui, mon commerce prospère et je peux économiser environ 2 500 francs CFA par jour de marché. J’arrive désormais à donner l’argent de petit déjeuné à mes enfants afin que ces derniers ne décrochent pas pour aller se faire exploiter. »
Ce témoignage résonne avec ceux de nombreux autres bénéficiaires du projet Tii monrou appuyé par Christian Blind Mission, comme Nimatou Adam et Jonas Boni, tous en situation de handicap, qui ont reçu des kits agricoles pour développer leurs activités entrepreneuriales dans l’élevage de petits ruminants, de lapins et de volaille. Ces équipements représentent bien plus que de simples outils, ils sont un symbole d’espoir et d’autonomisation.
Pour DEDRAS, l’inclusion des personnes en situation de handicap est une priorité absolue. À travers ses projets, l’ONG offre des formations, des équipements et un accompagnement personnalisé pour permettre à ces personnes de développer leurs compétences et de générer des revenus.
En soutenant de telles initiatives, DEDRAS contribue à bâtir une société plus équitable et solidaire.
Chérifa : libérée de l'exploitation, vers un avenir épanouissant et une vie digne
Chérifa : libérée de l'exploitation, vers un avenir épanouissant et une vie digne
À la mort de son père, Séro Chérifa et sa mère quittèrent leur village de Pikiré (Kérou) pour Péhunco, désespérées de trouver un emploi de domestique. « J’avais 13 ans en 2022 quand j’ai rapidement trouvé du travail grâce à un intermédiaire à Parakou. Malheureusement, cela m’a forcée à me séparer de ma mère.
Au début, mon employeuse, enceinte, me traitait avec gentillesse, comme un membre de sa famille. Mais tout a changé après la naissance du bébé. La situation s’est dégradée et j’ai été soumise à un harcèlement constant, travaillant sous des injures. Chaque jour, j’étais réprimandée, me sentant inutile et indésirable. Ma mère et moi n’avions pas touché de salaire depuis plus de 13 mois, une situation désespérée.
C’est alors que ma mère a assisté à une rencontre de sensibilisation sur le travail domestique, organisée par DEDRAS-ONG à travers le projet BC-TEDE. Elle s’est confiée à un agent de l’ONG, espérant une lueur d’espoir. Après deux semaines d’efforts acharnés, l’ONG réussit à me libérer de ce travail abusif.
Souhaitant ardemment apprendre la couture, j’ai reçu le soutien et le financement du projet Briser les Chaines du Travail et de l’Exploitation Domestique des Enfants BC-TEDE de DEDRAS-ONG pour m’inscrire dans un atelier de couture. Aujourd’hui, j’apprends avec beaucoup d’entrain et d’abnégation. Je suis déterminée à bâtir un nouvel avenir, loin de l’exploitation, grâce à ma passion et à l’aide précieuse qui m’a été apportée. Dans les mois à venir, je sais que je pourrai réaliser mes rêves et vivre du métier que j’ai appris. Un grand merci à DEDRAS-ONG et ses partenaires techniques et financiers ».
Autonomisation des femmes : DEDRAS renforce les capacités des productrices d'ananas de Toffo, Tori et Zè
Autonomisation des femmes : DEDRAS renforce les capacités des productrices d'ananas de Toffo, Tori et Zè
DEDRAS ONG a procédé à la remise des équipements de transformation modernes à dix femmes productrices de jus d’ananas de Toffo, Tori et Zè. L’évènement a eu lieu à Toffo le 20 novembre 2024 marque ainsi un tournant décisif pour leur autonomisation dans le secteur agricole. Joies, sourires radieux et émotions sur les visages de ces femmes témoignaient de l’impact profond de cette initiative. Chaque remise d’équipement était une promesse d’avenir, un symbole de la force et de la détermination qui animent ces entrepreneuses prêtes à faire fleurir leur savoir-faire.
En présence de la Maire Bibiane Soglo Adamazé, des autorités locales et des représentants de DEDRAS ONG, ces femmes ont reçu des équipements d’une valeur totale de 1.800.000 FCA chacun, soit un investissement global de 18.000.000 FCA. Parmi les bénéficiaires, quatre femmes viennent de Toffo, quatre de Zé, et deux autres de Tori.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Accès au marché pour les petites unités de transformation de Jus » (AMaJus). Samson DJAKPO, Gestionnaire de Projet à DEDRAS ONG, a expliqué que « la sélection des bénéficiaires a été rigoureuse, partant d’un groupe initial de 20 femmes productrices d’ananas ». Ce processus a été suivi d’analyses et de visites de site par des techniciens de l’ONG.
Les équipements remis comprennent un extracteur de jus performant, un pasteurisateur-cuiseur-remplisseur-agitateur, ainsi qu’un capsuleur, tous conçus en acier inoxydable et dotés de moteurs diesel de 6 chevaux. Ces outils modernes ne représentent pas seulement une avancée technologique, mais aussi une opportunité pour ces femmes d’améliorer la qualité de leur production et de conquérir de nouveaux marchés.
Dans son discours, la Maire Soglo a exprimé sa satisfaction quant à l’impact de cette initiative sur l’économie locale. Elle a souligné l’importance de la filière ananas pour le développement économique de la région, tout en appelant à une utilisation judicieuse des équipements par les bénéficiaires pour maximiser leur potentiel.
Tévi Benoîte, représentante du Président du Conseil d’Administration de DEDRAS ONG, a également insisté sur l’importance de cet investissement, qui vise à renforcer la capacité de production et à encourager une croissance économique durable.
Cet événement a non seulement apporté des sourires sur les visages des bénéficiaires, mais a également renforcé l’engagement de DEDRAS ONG en faveur des initiatives agricoles locales. Grâce à ce soutien, les femmes productrices d’ananas sont désormais mieux équipées pour transformer leurs ressources naturelles en produits de qualité, contribuant ainsi à leur autonomisation personnelle et au développement économique de leur communauté.
De l’orpaillage à la soudure : l’histoire d’Issa, extirpé de l’exploitation à Perma
De l’orpaillage à la soudure : l’histoire d’Issa, extirpé de l’exploitation à Perma
À seulement 15 ans, Issa Ayouba a dû faire face à des choix difficiles, marqués par son travail dans les mines de Yamyambou, dans l’arrondissement de Perma, commune de Natitingou.
« Les frais de scolarité étaient trop lourds pour mon père, alors j’ai dû abandonner l’école en classe de cours moyen 1 (CM1). J’ai quitté Tonri, mon village natal de Pehunco, pour tenter ma chance à Perma. On m’avait dit qu’il était possible de gagner de l’argent dans les mines, et j’ai voulu voir par moi-même.
Avant mon départ, j’ai demandé à ma mère de me donner un peu d’argent pour m’acheter des vêtements, mais j’ai utilisé cet argent pour prendre un taxi en direction de Perma, à plus de 100 kilomètres à l’ouest. Une fois arrivé, je me suis approché d’un garçon du village pour lui demander où se trouvaient les mines. Ne connaissant personne et sans parent sur place, il m’a été difficile de trouver du travail tout de suite. Heureusement, j’ai fait ami avec d’autres enfants, qui m’ont aidé à m’orienter.
Après quelques jours d’errance autour du site, j’ai enfin été engagé comme « garçon de courses » par l’un des propriétaires. Le lendemain, on m’a envoyé avec un autre jeune au fond d’un puits d’extraction d’or. Ma tâche consistait à apporter des outils aux mineurs et à remonter les bouteilles d’eau vides. Ainsi, je devenais la navette entre la surface et le fond du puits, utilisant une corde pour cela, pour une rémunération allant de 500 à 1000 CFA par jour. Je ne m’attendais pas à des conditions de travail si difficiles, et malgré les onze mois passés à chercher à faire fortune, je suis resté déçu.
Tout a changé grâce à une sensibilisation sur le travail des enfants organisée par le projet BC-TEDE. Ma mère, soucieuse de ma situation, s’est renseignée et a fini par venir me chercher. C’est alors qu’on m’a demandé de choisir un métier. DEDRAS-ONG m’a inscrit à une formation en soudure, un domaine que j’ai toujours rêvé d’explorer. Aujourd’hui, je suis très heureux et je remercie sincèrement le projet Briser les Chaines du Travail et de l’Exploitation Domestique des Enfants BC-TEDE et tous ceux qui ont œuvré pour que je sois ici, en train de construire un avenir meilleur. »
Tanguiéta : Les communautés vulnérables renforcent leur résilience avec l'appui de DEDRAS et du PAM
Tanguiéta : Les communautés vulnérables renforcent leur résilience avec l'appui de DEDRAS et du PAM
DEDRAS ONG et PAM ont procédé le vendredi 15 novembre 2024 à Tanguiéta à la remise de kits de transformation de soja et de riz, ainsi que d’équipements pour la production de biopesticides et biofertilisants. Cette initiative, portée par DEDRAS ONG avec le soutien financier du Programme Alimentaire Mondial (PAM), s’inscrit dans le cadre du Projet Résilience. Un programme ambitieux qui vise à renforcer les capacités des communautés affectées par la crise sahélienne au nord du Bénin.
Lors de cette cérémonie riche en émotions, Aaron Daoudou, directeur du projet Résilience à DEDRAS, a mis en lumière l’objectif de cette initiative :
« Ces équipements permettront aux déplacés internes et réfugiés de collaborer avec les autochtones pour renforcer non seulement leurs moyens de subsistance, mais aussi la cohésion sociale. »
Bien sûr, voici une reformulation du texte :
Tout en exprimant sa gratitude envers le PAM pour son soutien, le représentant du Coordonnateur national, Samuel Koussagou, a adressé un message fort aux bénéficiaires. Il les a encouragés à faire un usage responsable et judicieux des équipements reçus.
« L’assistance que nous recevons aujourd’hui a pour but de nous sortir de notre situation actuelle. Une fois que nous avons franchi ce seuil de vulnérabilité, il est essentiel de prendre notre avenir en main. Il nous revient d’utiliser ces outils de manière efficace, de produire davantage et de devenir capables à notre tour d’aider ceux qui se trouvent encore dans la précarité. »
Des paroles fortes, un engagement durable
Le Chef Antenne du PAM dans le département de l’Atacora, Olympe Kouagou a souligné l’importance stratégique de ce projet :
« Nous ne pouvons pas faire de l’assistance indéfiniment. Ce projet de résilience vise à intégrer durablement les bénéficiaires dans le tissu socio-économique des communautés hôtes, pour une cohabitation harmonieuse et productive. »
Les bénéficiaires eux-mêmes ont exprimé leurs gratitudes. Aminath Noanti, porte-parole des bénéficiaires de Porhoun :
« Ces équipements vont énormément nous aider dans nos activités. Nous remercions le PAM et DEDRAS pour cet appui précieux. »
John Chabi porte-parole des communautés vulnérables de Sépounga, n’en dira pas moins. « Par exemple, les grillages vont nous servir à clôturer le domaine qu’on a choisi pour que l’ONG puisse nous aider à mieux fertiliser nos terres. On a reçu les barriques pour pouvoir nous aider à faire des engrais bio pour nos champions. »
Des actions concrètes pour un avenir durable
Au-delà de la remise des kits, le Projet Résilience a déjà permis des avancées significatives, telles que :
- La formation à la production de biopesticides et biofertilisants ;
- La distribution de plants fruitiers pour renforcer l’autonomie alimentaire ;
- La formation à la production de biopesticides et de biofertilisants ;
- La formation sur les pratiques durables en gestion des terres ;
- La formation sur les itinéraires techniques pour une production optimisée de riz ;
- Les bonnes pratiques de l’élevage.
- La distribution des géniteurs (volaille, porcins, ovins et caprins)
Zakari Boukary, maire de Tanguiéta, a salué ces efforts :
« Les actions du PAM à Tanguiéta sont tout simplement remarquables, et nous ne saurons jamais assez les remercier pour leur soutien. Chers bénéficiaires, faites preuve de solidarité. Utilisez ces équipements avec soin et responsabilité, afin qu’ils profitent véritablement au bien-être de tous. ».
Une résilience en marche
Parmi les actions phares à venir figurent l’aménagement d’un site maraîcher d’un hectare à Sépounga, équipé d’un château et d’un système d’irrigation goutte à goutte, et la réhabilitation du site maraîcher de Sinahoun à Porhoun. Ces réalisations prévues avant la fin de l’année 2024, apporteront une réponse durable aux défis agricoles et économiques auxquels font face les populations. Avec le soutien de DEDRAS et du PAM, Tanguiéta est en train de devenir un modèle d’autonomie et de développement durable. Ce projet, en plus de renforcer les moyens d’existence des populations, réaffirme l’importance de la solidarité entre réfugiés et autochtones, ouvrant la voie à un futur prospère pour la région.
1595 Sourires pour cette rentrée scolaire : l’impact de DEDRAS et Woord en Daad sur l’éducation
1595 Sourires pour cette rentrée scolaire : l’impact de DEDRAS et Woord en Daad sur l’éducation
Au Bénin, de nombreux enfants issus de familles vulnérables rencontrent des difficultés pour accéder à une éducation de qualité, souvent à cause du manque de fournitures scolaires. C’est pourquoi le Projet Éducation Parrainage de DEDRAS ONG, soutenu par Woord en Daad, s’engage fermement à surmonter ces obstacles.
Pour la rentrée scolaire 2024-2025, DEDRAS avec le soutien financier de Woord en Daad à travers le projet Education Parrainage accompagnent 1595 orphelins et enfants vulnérables des communes de Nikki, Ouèssè, Tchaourou, Parakou et Banikoara, leur permettant d’aborder cette nouvelle année avec confiance et espoir. Ces apprenants du CI à la terminale ont reçu des sacs à dos remplis de cahiers, stylos, traceurs, ardoises, crayons, chiffons, et bien plus encore, adaptés à leur niveau scolaire. Ce projet a pour objectif de doter ces enfants de kits scolaires, leur offrant ainsi les outils nécessaires pour bien commencer la rentrée scolaire pour certains et universitaire d’autres.
Depuis 2012, DEDRAS s’engage activement pour l’épanouissement d’environ 1 950 orphelins et enfants vulnérables dont 973 filles du primaire jusqu’à l’université. Grâce à des initiatives telles que la dotation de kits scolaires, vestimentaires et alimentaires, ainsi que l’assurance santé, DEDRAS veille à leur bien-être. En prenant en charge les frais de formation pour les apprentis, les coûts de cantine scolaire et les travaux dirigés, l’organisation offre à ces enfants des opportunités d’apprentissage précieuses. De plus, en leur offrant des cadeaux d’anniversaire, elle contribue à apporter joie et espoir dans leur vie. Les témoignages des bénéficiaires illustrent parfaitement l’impact de ce soutien sur leur vie.
Des vies sont transformées
Ruth ADJABA, 17 ans, terminale :
« Je m’appelle Ruth et je suis en terminale. Depuis la classe de sixième, je reçois des kits scolaires qui ont changé ma vie. Grâce à ces fournitures, je n’ai jamais manqué de rien et je peux étudier en toute sérénité. Les professeurs qui nous soutiennent à la maison sont une véritable bénédiction, car ils m’aident à obtenir d’excellents résultats chaque année. Je n’ai jamais redoublé, et je suis déterminée à poursuivre mes rêves. Mon rêve est de devenir pédiatre, et je travaille dur pour rendre DEDRAS et Woord en Daad fiers de moi. Sans leur aide, j’aurais probablement abandonné l’école depuis longtemps. »
Koto Illiasou KOTO, 15 ans, 5ème :
« Je suis Koto et je suis en classe de 5ème. DEDRAS et Woord en Daad m’accompagnent depuis la sixième. Mon père voulait me retirer de l’école par manque de moyens et m’envoyer dans un atelier d’apprentissage informel. Mais grâce à DEDRAS et Woord en Daad, je peux continuer mes études. Ils m’offrent tout ce dont j’ai besoin pour apprendre, et je suis déterminé à bien travailler à l’école. Je me sens chanceux et reconnaissant. »
Mouridath RAIMI, 19 ans, première :
« Je m’appelle Mouridath et j’ai 19 ans. Être parrainée par Woord en Daad depuis la sixième a été une véritable chance pour moi. Ce soutien m’a protégée de nombreux dangers, comme le mariage précoce et l’exploitation. Je suis profondément reconnaissante envers DEDRAS et Woord en Daad, car grâce à eux, j’ai pu envisager un avenir meilleur. Leur aide m’a permis de rester à l’école et de rêver grand. »
Jérémy Abraham SODJI, bachelier :
« Je suis Jérémy et je viens de décrocher mon baccalauréat. Depuis la cinquième, je suis soutenu par Woord en Daad. Le suivi attentif des agents de DEDRAS a été crucial pour moi. Grâce à leur aide, j’ai réussi mon BAC avec brio et je suis fier de commencer ma première année à l’université. Le projet Éducation Parrainage a été essentiel pour nous, orphelins et enfants vulnérables. Il a répondu à tous nos besoins fondamentaux et m’a éloigné d’un avenir incertain. Sans ce projet, je pourrais être dans la rue ou dans un atelier, mais aujourd’hui, je peux rêver d’un avenir meilleur. Merci à DEDRAS et Woord en Daad pour avoir changé ma vie. »
Remise de matériels aux relais communautaires : des efforts pour le bien être des populations de la zone CBGH dans le Mono
Remise de matériels aux relais communautaires : des efforts pour le bien être des populations de la zone CBGH dans le Mono.
L’esplanade de la Mairie de Comé a été le théâtre d’une cérémonie marquante le vendredi 06 septembre 2024. Sous la direction de BUPDOS-ONG, avec la supervision de DEDRAS ONG et le soutien financier de l’USAID, 450 Relais Communautaires de la zone sanitaire CBGH ont reçu des équipements pour améliorer la santé des populations locales.
Ce geste symbolique, mais fondamental, a mis à la disposition des RC une large gamme de matériels : vélos, tensiomètres, tablettes, bottes, thermomètres électroniques, sacs, imperméables, casques et autres outils de protection. Ces équipements viennent renforcer leurs capacités d’intervention et leur permettre de mieux servir leurs communautés dans la sensibilisation et la prévention des maladies.
L’événement, rehaussé par la présence de personnalités de premier plan telles que la représentante du Ministre de la Santé, le Préfet du Mono, et des partenaires clés comme la CNLS-TP et l’USAID, a illustré l’engagement des autorités et des organisations pour le bien-être des citoyens.
Grâce à ces nouveaux outils, ces RC sont désormais mieux armés pour sensibiliser, éduquer et mobiliser les populations autour des grands enjeux de la santé publique.
Cet engagement témoigne de la volonté commune de renforcer le système local de santé et d’améliorer durablement les conditions de vie dans la zone sanitaire CBGH.
Un nouveau chapitre s’ouvre pour ces Relais Communautaires, qui joueront un rôle encore plus décisif dans la prévention des maladies et la promotion de la santé dans leurs localités respectives. Réécrit le texte avec des émojis et hashtags
Une somme de 30 000 F CFA qui booste l’automatisation d’une femme ménagère de Wassa-Maro.
Une somme de 30 000 F CFA qui booste l’automatisation d’une femme ménagère de Wassa-Maro.
« Je m’appelle Mme SEKO Baké, mariée et mère de 5 enfants dont un garçon. Je originaire du village de Wassa-Maro, dans la commune de Pehunco (département de l’Atacora). Il y a un an, je ne menais aucune activité génératrice de revenu, faute de capitale de démarrage. L’année passée (en 2023), j’ai adhéré à l’Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit mise en place par DEDRAS ONG dans notre village. Ceci après une séance de sensibilisation que l’ONG a organisée. J’ai compris que c’était une très bonne chose pour nous les femmes. J’ai compris que cela pourrait m’être très utile. Après quelque mois d’épargne, j’ai bénéficié d’un prêt de 30.000 francs CFA dans mon groupement. Avec ce montant, j’ai pu ouvrir une petite boutique à domicile. Je vends des condiments, des savons, des épices, des oignons, des petits poissons etc. En moyenne, je gagne par jour une somme de 1000 F CFA de bénéfice. Ce qui m’a permis de rembourser mon prêt avec un intérêt de 5%. Je suis très heureuse de mener une activité qui me rapporte un peu d’argent pour assurer la scolarisation de mes enfants et aussi répondre à d’autres besoins. En dehors d’activité d’épargne dans mon groupement, j’ai aussi reçu beaucoup d’informations sur les droits des enfants et les conséquences du travail domestique. Je veux tout faire pour éviter que mes enfants aillent en ville pour le travail domestique »
Les AVEC : pilier de lutte contre le travail et l’exploitation domestique des enfants
Les AVEC : pilier de lutte contre le travail et l’exploitation domestique des enfants
Dedras ong dans sa stratégie de lutte contre le travail et l’exploitation domestique a fait option de renforcer la résilience des communautés par la mise en place des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit. En dehors des épargnes et des crédits, les membres de ses associations sont sensibilisés sur les droits et devoirs des enfants et les conséquences liées au travail domestique des enfants. Ainsi à l’issue des séances de sensibilisation dans les groupements Bèyèrou, Tourou Monnon et Baka dans la commune de Parakou, les femmes ont eu le courage et la force de dénoncer les auteurs des abus ou de placement d’enfants. Aussi, certaines femmes personnes ont pris le ferme engagement de renoncer au rôle d’intermédiaire de placement d’enfants. A cet effet, six parents et deux intermédiaires ont accepté de ramener douze enfants de divers lieux où ils étaient placés.
De même, en dehors de ces douze enfants retirés du travail et de l’exploitation domestique de Cotonou, Djougou, Kabo et Gogounou, six autres ont été également retirés du Nigeria (où trois avaient été emmenés pour des travaux champêtres), de Parakou et N’Dali (pour des tâches domestiques). En somme, 18 enfants dont 15 filles qui ont été retirés de l’exploitation économique et domestique au cours de la période par le concours des groupements AVEC.
Dedras ONG de concert avec les Guichets Uniques pour la Protection (GUPS) ont appuyé quinze de ces enfants à apprendre chacun un métier de son choix, les 03 autres n’ayant pas encore l’âge d’apprentissage
Quelques filles retirées de l'exploitation domestiques mises en apprentissage de la couture à Bèyèrou dans la commune de Parakou en compagnie de la Conseillère en Protection de l’Enfant de DEDRAS ONG
Célébration de la réussite : remise des attestations de la 15ème promotion du CEFoP à Parakou
Célébration de la réussite : remise des attestations de la 15ème promotion du CEFoP à Parakou
Joie, émotions et sourires étaient au rendez-vous au Centre Évangélique pour la Formation Professionnelle (CEFoP) de Parakou, où se tenait la cérémonie de remise des attestations de la 15ème promotion. C’était le 30 juillet 2024. Après trois ans de formation théorique et pratique, suivis de six mois de stage, 29 artisans, dont cinq jeunes filles, ont reçu leurs précieux parchemins, marquant ainsi une étape significative dans leur parcours professionnel.
C’est un moment de fierté pour le CEFoP qui, avec 18 ans d’expérience, continue d’élever le niveau de la formation professionnelle dans plusieurs métiers. Au total, 29 lauréats de diverses filières ont été honorés, allant de la mécanique automobile à la coiffure, en passant par la maçonnerie et l’électricité bâtiment. Parmi eux, 7 sont spécialisés en construction bâtiment, 8 en mécanique automobile, 2 en construction métallique, 6 en électricité bâtiment, 1 en carrelage, 2 en sérigraphie, et, bien sûr, 3 en coiffure.
Dans son discours, Abner SAMMO, Directeur du CEFoP, a exprimé sa satisfaction face aux résultats. D’abord pour le fait que 28 sur les 29 lauréats ont réussi à décrocher leurs diplômes pour l’examen du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM). Ensuite, il a révélé que 48 % des diplômés sont déjà auto-entrepreneurs et 29 % travaillent comme prestataires, tandis que 24 % sont en emploi salarié. « C’est à encourager et c’est beaucoup d’efforts consentis. Nous vous encourageons et sommes fiers de vous, » a-t-il déclaré, soulignant que les parents peuvent envoyer leurs enfants se former au CEFoP, même s’ils ne sont pas à Parakou, grâce aux dispositifs d’internat et d’externat.
Les témoignages des lauréats, l’autre touche personnelle à l’événement
La cérémonie de remise des attestations de la 15ème promotion du Centre Évangélique pour la Formation Professionnelle a été l’occasion pour plusieurs lauréats de partager leur enthousiasme et leur gratitude.
Anicet AZANKPO, lauréat en mécanique automobile, exprime sa joie d’avoir enfin son diplôme en main. « Ma formation me permet de dépanner plusieurs clients qui rencontrent des difficultés avec leurs voitures. Ils apprécient mon travail et me recommandent à d’autres dans la commune de Banikoara. Je suis vraiment reconnaissant à DEDRAS et WOORD EN DAAD, grâce à qui j’ai pu suivre cette formation sans faille, » déclare-t-il, le sourire aux lèvres.
Jérôme GNANTEKOUA, spécialisé en maçonnerie, ne cache pas sa gratitude envers le CEFoP. « Je me sens chanceux d’avoir été formé ici. Après un stage de six mois, mon travail a été très apprécié, ce qui m’a ouvert de nombreux chantiers. Merci beaucoup à DEDRAS et WOORD EN DAAD pour leur investissement dans notre formation, » souligne-t-il, fier de ses réalisations.
Émue, Agathe SABI DINGUI partage son expérience en coiffure. « Je suis très heureuse de recevoir mon diplôme. Je suis consciente de mes compétences et de l’innovation que je peux apporter dans le métier. Les clients que j’ai coiffés dans le village de Poto à Banikoara sont satisfaits, ce qui m’a encouragée à ouvrir mon petit salon de coiffure. J’arrive à attirer des clients et à gagner de l’argent, » confie-t-elle, les larmes aux yeux.
Elisabeth BIO OROU, impatiente depuis longtemps, exprime sa gratitude. « Je remercie Dieu pour ce jour tant attendu. Je prévois d’ouvrir mon propre atelier de coiffure car je suis convaincue qu’avec tout ce que nous avons appris au CEFoP, je peux faire la différence et attirer de nombreux clients. Merci au CEFoP, à DEDRAS et à son partenaire WOORD EN DAAD, » déclare-t-elle avec détermination.
Enfin, Céline MERE GAWE, formée en sérigraphie, aborde l’avenir avec confiance. « Je sais que le plus dur commence maintenant, mais j’ai acquis des compétences solides pour réussir. Je travaille déjà avec l’un de mes patrons, et mon travail est très apprécié. Je suis sollicitée pour des projets rémunérés, que je livre dans les délais et sans faille, » explique-t-elle, déterminée à faire sa marque dans son domaine.
Ces témoignages illustrent non seulement la réussite individuelle de chaque lauréat, mais aussi l’impact positif du CEFoP dans la vie des jeunes artisans.
L’événement a également vu la participation des maîtres artisans du CEFoP, de quelques parents de lauréats, du projet Education-Parrainage de DEDRAS, de SOS Village d’Enfants de Dassa, de la Plateforme Communale Multi-Acteurs de Parakou et du Président du collectif des artisans de la ville de Parakou, Abdoulaye CISSE. Pour ce dernier, ‘’Le CEFoP continue d’être un tremplin vers l’avenir pour de nombreux jeunes, transformant des rêves en réalités tangibles’’ pour les apprenants qui pratiquent leur métier avec passion.’’ Il a félicité les lauréats et a partagé des conseils précieux sur la ponctualité, le sérieux et la discipline dans le monde professionnel. Il a réaffirmé son soutien indéfectible au CEFoP pour toute sollicitation future.
Cette cérémonie de remise des attestations n’est pas seulement la fin d’un parcours, mais le début d’une nouvelle aventure pour ces jeunes artisans talentueux, prêts à apporter leur contribution au développement économique et social de leur communauté. Le CEFoP, en collaborant avec DEDRAS et le soutien financier précieux de WOORD EN DAAD, continue de donner aux jeunes surtout vulnérables, les outils nécessaires pour réussir et transformer leur avenir.