Chaque enfant compte : la JEA 2025 célébrée avec ferveur à l’EPP Abdoulaye Issa
Chaque enfant compte : la JEA 2025 célébrée avec ferveur à l’EPP Abdoulaye Issa
Rires, chants et jeux ont marqué la cour de l’École Primaire Publique Abdoulaye Issa, ce 25 juin 2025 à Parakou. Des enfants souriants, émus et fiers ont participé à une célébration aussi symbolique que festive : la 35ᵉ édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA). Organisée en différée par la Direction Départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance du Borgou, avec l’appui de DEDRAS ONG, cette journée a rassemblé plus de quarante invités officiels, acteurs de la protection de l’enfant, des enseignants, des autorités politico-administratives, des parents et surtout, des élèves, véritables cœurs battants de l’événement.
Soweto dans les mémoires, Parakou dans l’engagement
Instituée en mémoire des enfants de Soweto, tués en 1976 pour avoir défendu leur droit à une éducation juste, la Journée de l’Enfant Africain est devenue un moment d’introspection collective. Le thème retenu cette année, « Planification et budgétisation des droits des enfants : une priorité pour l’Afrique », a résonné avec force dans les allocutions.
Pour Chantal Tottin Assavèdo, Responsable chargée de la Protection de l’Enfant à la Direction Départementale des Affaires Sociales et de la Microfinance (DDASM) du Borgou, représentante de la Directrice, « les droits des enfants ne doivent pas rester de belles paroles. Ils doivent être intégrés aux décisions politiques, financés et suivis d’actions concrètes. » Elle a lancé un appel vibrant : « Chers élèves, vous êtes la richesse la plus précieuse de notre continent… Étudiez avec détermination, soyez curieux, et construisez fièrement votre avenir. »
Des jeux, des rires et des récompenses méritées
La cérémonie a été ponctuée de chants, danses, de concours de questions-réponses, de jeux de ciseaux et de courses en sacs. À travers ces animations, 565 enfants dont 250 filles ont découvert leurs droits, leurs devoirs, l’importance d’être déclaré à la naissance et d’avoir un acte de naissance et surtout leur valeur. Stylos, cahiers, tee-shirts et fournitures scolaires ont récompensé leur participation active. Une initiative saluée par le représentant du maire de la Municipalité de Parakou et le représentant du directeur départemental des enseignements maternel et primaire, venus encourager les enfants et féliciter les organisateurs.
Des voix fortes pour une cause essentielle
Présent à travers Mouyoré Kounhoké Roméo, représentant le préfet du Borgou empêché, a rappelé que « la protection de l’enfant ne doit pas être une option, mais une priorité permanente. C’est une responsabilité partagée par l’État, les familles et la société civile. C’est avec eux et pour eux que nous devons bâtir un avenir plus juste. »
Prenant également la parole, Arthur Bio Sika, Directeur de Projet à DEDRAS, structure l’organisation ayant appuyé financièrement l’événement, a déclaré : « DEDRAS se bat au quotidien pour les plus vulnérables, notamment les enfants. À travers nos différents projets, nous œuvrons pour la promotion de leurs droits, la lutte contre le travail et l’exploitation domestique ou économique, les mariages précoces, et toutes les formes de violation dont ils peuvent être victimes.
Il a poursuivi en soulignant l’importance d’une réponse collective : « Nous avons le devoir d’assurer à chaque enfant ses droits fondamentaux, car c’est ainsi que nous en ferons des citoyens responsables de demain. »
L’événement s’est clôturé dans une ambiance de convivialité et de promesses renouvelées, avec l’espoir que d’agir pour des politiques budgétaires inclusives et protectrices des droits de l’enfant.
Et maintenant ?
Parmi les recommandations retenues figurent : l’intensification des campagnes de sensibilisation sur les droits de l’enfant, une meilleure implication des enfants eux-mêmes dans les décisions qui les concernent, et une coordination renforcée entre les secteurs éducatif, social et communautaire.
Un message clair ressort de cette journée : chaque enfant compte, chaque droit mérite d’être planifié, budgétisé et respecté.






Prudencia : de la menace de l'exploitation à un avenir prometteur
Prudencia : de la menace de l'exploitation à un avenir prometteur
Orpheline de père et de mère, Prudencia, 16 ans résidE à Alafiarou, un arrondissement de la commune de Tchaourou au Nord-Bénin, était sur le point de partir à Cotonou pour travailler comme domestique. Sans ressources, ses grands-parents, chez qui elle vivait, ne pouvaient lui assurer une éducation, et ses grands-parents, accablés par la pauvreté, voyaient en elle une charge de plus. Loin d’être une exception, son histoire reflète la réalité de nombreux enfants contraints à des travaux précaires pour subvenir aux besoins familiaux.
Une intervention décisive
Alors que son départ semblait inévitable, un espoir surgit. Grâce à l’Association Villageoise d’Épargne et de Crédit (AVEC) implantée à Alafiarou et aux sensibilisations menées par DEDRAS ONG, certains membres du village entendirent parler de sa situation. Touchés par son histoire, certains membres de l’AVEC alertèrent la Conseillère en Éducation du projet ‘’Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants’’. Prudencia était sur le point de partir avec un courtier vers Cotonou, quand l’intervention décisive de DEDRAS, soutenue par la présidente du bureau AVEC, une femme leader, respectée au sein de la communauté permit de changer son destin.
Avec l’appui de la Conseillère en protection de l’enfant de DEDRAS, les grands-parents de Prudencia furent convaincus de ne pas l’envoyer à l’exploitation domestique leur expliquant qu’elle pouvait apprendre un métier et s’épanouir dans son village. Grâce au projet ‘’Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants’’, DEDRAS lui offre une alternative concrète : l’apprentissage d’un métier de son choix.
Un rêve devenu réalité
Aujourd’hui, Prudencia est en formation de coiffure et a su se démarquer par son engagement et sa passion. Elle occupe désormais la position de sous-patronne dans l’atelier, où elle excelle et inspire les autres apprenties.
« Jamais je n’aurais imaginé que ma vie pouvait prendre un tel tournant. Aujourd’hui, je sais que j’ai un avenir et que je peux être indépendante », confie-t-elle avec fierté.
Sur la photo, Prudencia apparaît concentrée, voile noué, peigne en main, créant avec assurance des tresses sous le regard attentif de ses camarades. Son parcours est une preuve éclatante de l’impact des actions de DEDRAS ONG à travers le projet ‘’Briser les chaines du travail et de l’exploitation domestique des enfants au Bénin et au Burkina Faso’’ et de l’importance de la mobilisation communautaire. Cette intervention n’a pas seulement empêché une exploitation ; elle a permis à une jeune fille de retrouver espoir, dignité et un avenir prometteur.



Formation des cuisinières scolaires : DEDRAS renforce les compétences pour une meilleure hygiène alimentaire !
Formation des cuisinières scolaires : DEDRAS renforce les compétences pour une meilleure hygiène alimentaire !
Du 3 au 5 juin 2025, 35 cuisinières des écoles partenaires du Programme Éducation-Parrainage de DEDRAS ONG ont bénéficié d’une formation approfondie sur l’hygiène et l’assainissement en milieu scolaire. Cette initiative, soutenue financièrement par Woord en Daad, vise à améliorer la qualité des repas servis aux enfants tout en garantissant un cadre sanitaire optimal des écoles des communes de Parakou, Tchaourou, Kilibo, Nikki, Bembérékè, Banikoara et Natitingou.
Durant trois jours, les participantes ont été formées aux bonnes pratiques d’hygiène alimentaire, corporelle et vestimentaire, ainsi qu’à la gestion efficace de l’eau, des déchets et des stocks alimentaires. À l’issue de cette session, les « 10 commandements d’une cuisinière modèle » ont été élaborées. Les participantes ont aussi exprimé leur satisfaction et leur engagement à appliquer les nouvelles connaissances acquises.
« Cette formation nous a permis de revoir nos pratiques et de comprendre l’importance de chaque geste pour la santé des enfants. Désormais, nous serons plus vigilantes dans la manipulation des aliments, » confie Naffisa Mama, l’une des participantes de la commune de Nikki.
Fouléra Bori Bona, une autre cuisinière d’une des écoles de Banikoara, ajoute : « j’ai noté de cette formation qu’il faut que nous accordions beaucoup d’importance à l’entretien des ustensiles et à l’hygiène vestimentaire. Maintenant, nous savons que chaque détail compte et nous comptons sensibiliser nos collègues sur ces bonnes pratiques une fois notre retour. »
Nicole Chabi Baké de Tchaourou, visiblement enthousiaste, souligne : « J’ai particulièrement apprécié les démonstrations pratiques sur le lavage des mains et la gestion des restes alimentaires. Cela nous permettra de mieux organiser notre travail et de garantir des repas sains. »
Le Directeur du Projet Éducation-Parrainage, Arthur Bio Sika, a insisté sur l’impact de cette formation : « L’amélioration de l’hygiène dans les cantines scolaires est une priorité pour DEDRAS ONG. Grâce à l’appui de notre partenaire Woord en Daad, nous avons pu doter les cuisinières des écoles flambeaux des compétences nécessaires pour assurer une alimentation sécurisée aux enfants. »
Les participantes quittent la formation enrichie de nouvelles connaissances et déterminées à les partager. Fortes de ces enseignements, elles s’engagent à transmettre fidèlement ces bonnes pratiques aux autres cuisinières et aux femmes œuvrant dans les cantines scolaires, assurant ainsi une diffusion efficace des principes d’hygiène et de gestion alimentaire.
Cette initiative marque une avancée significative dans la mise en œuvre du Programme Éducation-Parrainage et renforce l’engagement de DEDRAS ONG à garantir un cadre sain et sécurisé pour l’alimentation des enfants.






Journée Nationale de l'Arbre : agissons pour un avenir plus vert
🌳 Journée Nationale de l'Arbre: 𝐀𝐠𝐢𝐬𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐭 ! 🌳
À l’occasion de la Journée Nationale de l’Arbre, DEDRAS fidèle à son slogan ‘’𝗔 𝘀𝗺𝗶𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗿 𝗹𝗶𝗳𝗲’’, vous invite à découvrir son engagement pour la restauration des écosystèmes à travers une capsule vidéo inspirante. 🎥✨
Grâce à son 𝗜𝗻𝗶𝘁𝗶𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗕𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗩𝗲𝗿𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗗𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲, mise en œuvre dans le cadre du 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲 𝗔𝗙𝗥𝟭𝟬𝟬 et d’autres projets, DEDRAS contribuent activement au reboisement et à la restauration des terres par les plantations d’arbres. Chaque arbre planté est un pas vers un avenir plus radieux et une terre durable et un climat adapté pour les générations futures. 🌱💚
📢 Ensemble, faisons de la plantation d’arbres un engagement collectif pour un monde qui préserve la nature.
Regardez la vidéo et passez simplement à l’action ! 🌍🌿
Partenariat Local pour l’Education
Dedras mobilise enseignants et encadreurs pour une éducation inclusive
L’éducation inclusive est un droit fondamental, mais au Bénin, les personnes handicapées, les minorités sous toutes ses formes font face à de nombreux obstacles : stigmatisation, exclusion sociale, et manque de dispositifs adaptés. Pour répondre à ces défis, DEDRAS a organisé un atelier de partage d’expériences pédagogiques à Parakou les 22 et 23 mai 2025. Cette activité entre dans le cadre du projet Partenariat Local pour l’Education mis en œuvre par l’ONG dans les communes de Pèrèrè dans le Borgou et Ouaké dans la Donga.
L’objectif de cette rencontre était d’outiller les enseignants spécialisés et non des écoles cibles, les membres du corps d’encadrement, les points focaux éducation et représentants des comité de veille des deux zones afin qu’ils puissent intégrer les principes de l’éducation inclusive dans leurs pratiques quotidiennes. À travers des témoignages poignants et des échanges enrichissants, les acteurs ont défini les bonnes pratiques, les défis et les approches pour lutter contre la discrimination et mieux répondre aux besoins spécifiques des élèves handicapés.
Cet atelier a également été une précieuse occasion d’entendre les témoignages inspirants des personnes handicapées, enseignants et responsables des écoles et centres spécialisés, véritables symboles de résilience et de détermination face aux défis du quotidien.
Le handicap n’est pas une fatalité
Madeleine Gaoué, elle-même handicapée visuelle, incarne la résilience et l’espoir. Titulaire d’une licence en sociologie et Directrice exécutive de la Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement, elle affirme :
« Ce n’est pas facile, mais je me suis toujours battue. Mon handicap n’a jamais été un blocage, car j’ai compris que je n’étais pas seule. Il faut apprendre à se surpasser !»
Sensibilisation et changement de mentalités
Pour N’Kelewe Pinawé, Directrice du centre des sourds-muets à Parakou, il faut déconstruire les préjugés : « Le handicap n’est pas une maladie contagieuse ! Nous organisons des séances avec les parents pour leur expliquer que leurs enfants non handicapés n’ont rien à craindre en côtoyant des enfants en situation de handicap. L’inclusion est un processus long, mais les choses évoluent. »
Anselme Sossou, surveillant général du Centre de Promotion Sociale des Aveugles de Parakou, insiste sur l’importance de l’information :
« Beaucoup de parents ignorent l’existence des centres spécialisés et finissent par perdre espoir. Il faut leur montrer qu’il existe des solutions et les accompagner dans la scolarisation de leurs enfants. »
Kassa Matonga, chef de la circonscription scolaire de Ouaké, rappelle que l’éducation inclusive concerne tout le monde : « Que chaque participant de cet atelier soit un artisan du changement pour l’inclusion des enfants handicapés dans nos écoles ! »
L’atelier a permis de poser les bases d’un véritable modèle d’éducation inclusive, où chaque enfant, quelle que soit sa condition, peut apprendre et s’épanouir sans discrimination.
Faire de l’éducation inclusive une réalité
L’atelier de partage d’expériences pédagogiques marque une avancée significative dans la lutte pour une éducation plus juste et accessible à tous. Grâce aux témoignages inspirants des acteurs engagés et aux réflexions menées sur les meilleures pratiques inclusives, les participants repartent outillés et motivés pour transformer leurs écoles en véritables lieux d’apprentissage sans discrimination.
Le Directeur de Projet PLE à DEDRAS, Arthur Bio Sika, a tenu à rappeler l’importance de cet engagement collectif :
« L’inclusion doit être une réalité tangible dans chacune de nos écoles. Nous avons tous un rôle à jouer : enseignants, parents, responsables éducatifs et élèves. C’est en travaillant ensemble, en sensibilisant et en adoptant les bonnes pratiques que nous construirons une école où chaque enfant, quelle que soit sa condition, aura sa place. Soyons les artisans du changement et mettons en œuvre les principes de l’éducation inclusive dès aujourd’hui. ».
Ainsi, cet atelier ne marque pas une fin, mais plutôt le début d’une nouvelle dynamique vers une éducation plus humaine et équitable au Bénin. Il appartient désormais à chaque acteur de poursuivre cette mission et de bâtir un avenir où l’école sera un espace de réussite pour tous.





Partenariat Local pour l’Education
96% de réussite au CEP inter-Flambeaux : des résultats prometteurs pour le CEP 2025
96% de réussite au CEP inter-Flambeaux : des résultats prometteurs pour le CEP 2025
Les résultats du Certificat d’Études Primaires (CEP) inter-écoles « Les Flambeaux », organisés par DEDRAS ONG, ont récemment été publiés, révélant des performances encourageantes. Cet examen, essentiel pour préparer les enfants à l’examen national du CEP prévu en juin 2025, a rassemblé les écoles des communes de Parakou, Kilibo, Natitingou, Bembérékè et Tchaourou.
Au total, 159 enfants se sont inscrits, dont 78 filles. Tous les inscrits ont composé, et 153 d’entre eux ont atteint le seuil de réussite, ce qui représente un taux global de réussite de 96,22%. Les résultats sont également encourageants pour les filles, avec un pourcentage de réussite de 96,15%, tandis que les garçons affichent un taux de 96,29%.
Concernant les enfants parrainés, 82 élèves, dont 40 filles, étaient inscrits. Là encore, tous ont composé, et 78 ont atteint le seuil requis, entraînant un pourcentage de réussite global de 95,12%. Pour les filles, ce taux est de 95%, tandis que celui des garçons est légèrement supérieur à 95,23%.
Mieux préparer les enfants vers une réussite éclatante au CEP national
Ces résultats ne sont pas seulement un reflet des capacités des enfants, mais aussi celles des enseignants et des parents qui pour la plupart du temps joue un rôle actif dans le suivi éducatif. Les performances démontrent un engagement fort de la part des élèves, et les parents sont encouragés à intensifier leur soutien. Pour les enfants et les inspecteurs pédagogiques, ces résultats serviront de base pour effectuer des réajustements pédagogiques nécessaires, en particulier en mathématique et en dictée, où des efforts supplémentaires seront requis.
Ces résultats du CEP inter-écoles « Les Flambeaux » sont prometteurs et témoignent du potentiel des élèves. Avec un suivi parental actif et des ajustements pédagogiques appropriés, les enfants sont sur la bonne voie pour réussir l’examen national du CEP en juin 2025. DEDRAS ONG continue de s’engager pour l’éducation et l’épanouissement des jeunes, préparant ainsi une nouvelle génération pour l’avenir.




Parakou: Formation en élevage pour les femmes veuves, un pas de plus vers l’autonomisation
Parakou: Formation en élevage pour les femmes veuves, un pas de plus vers l’autonomisation
Les 8 et 9 mai 2024, une vingtaine de femmes veuves ont bénéficié d’une formation en élevage de petits ruminants à Parakou, organisée par le projet DORCAS financé par SIM Canada. Cette initiative vise à renforcer les capacités économiques de ces femmes en situation de vulnérabilité, en leur offrant des compétences pratiques dans un secteur porteur.
Au cours de la formation, les participantes ont exploré divers aspects de l’élevage : depuis les avantages inhérents à cette activité, en passant par la sélection des géniteurs et la gestion de la reproduction, jusqu’à l’importance cruciale de l’alimentation, de l’hygiène et de la prévention des maladies.
Aquilas Chabi, technicien agronome et formateur principal, a souligné l’engagement et la motivation des participantes, mettant en lumière un échange enrichissant d’expériences. Les bénéficiaires, telles que Nicole Dogo et Thérèse N’Dah, ont exprimé leur gratitude envers les organisations impliquées, soulignant l’impact significatif de la formation sur leur confiance et leurs compétences.
Des participantes motivées et reconnaissantes
Nicole Dogo, témoigne : « Avant cette formation, nous pensions bien connaître l’élevage, mais nous avons découvert beaucoup de choses importantes, comme le choix des animaux et la prévention des maladies. »
Thérèse N’Dah partage cet avis et exprime sa gratitude:
« Merci à DEDRAS ONG, SIM Canada et DORCAS pour cette opportunité qui nous donne de l’espoir et des moyens concrets pour nous lancer dans l’élevage avec des connaissances de base. »
Un partenariat solide au service des veuves
Pour Adama Wari Issa, responsable de l’antenne Dorcas à Parakou, cette formation a été très édifiante :
« La participation des femmes a été remarquable. Grâce à ce soutien, les veuves retrouvent confiance et autonomie. et peuvent se lancer dans l’élevage en particulier des petits ruminants car elles sont désormais mieux outillées et confiantes dans leurs capacités.».
Elle ne manque pas de remercier DEDRAS ONG pour son soutien dans l’organisation de cette formation.
Le Projet DORCAS, dédié aux veuves et aux orphelins, s’engage à restaurer leur dignité en leur offrant une place valorisée dans la société. À travers l’amour et la considération qui leur sont dus, ce programme leur apporte un soutien précieux. Grâce à un partenariat solide entre SIM Canada et DEDRAS ONG, cette initiative illustre à merveille la puissance de la solidarité et son impact durable dans la vie de ceux qui en ont le plus besoin.






Mobilisation des leaders religieux du Borgou et de l’Atacora : Un front uni contre l’exploitation domestique des enfants grâce à DEDRAS ONG
Mobilisation des leaders religieux du Borgou et de l’Atacora : Un front uni contre l’exploitation domestique des enfants grâce à DEDRAS ONG
Dans le cadre du projet « Briser les chaînes du travail et de l’exploitation domestique des enfants » (BC-TEDE), soutenu financièrement par Woord en Daad et AFAS Foundation et mis en œuvre par DEDRAS ONG, 150 leaders religieux de toutes obédiences ont été mobilisés dans une série de rencontres organisées à Parakou et Tchaourou dans le Borgou, ainsi qu’à Natitingou, Tanguiéta et Toucountouna dans l’Atacora. Ces séances avaient pour objectif d’engager les figures d’influence spirituelle dans la lutte contre le travail et l’exploitation domestique des enfants au Bénin.
Un engagement collectif pour protéger les enfants dès la naissance
Pasteurs, imams, et dignitaires des cultes endogènes ont répondu présents pour porter haut le message de la protection des droits des enfants, y compris l’importance de leur déclaration à la naissance et l’établissement des actes de naissance.
Soulé Adamou, Directeur du Projet BC-TEDE à DEDRAS ONG, a insisté sur l’urgence d’une action concertée :
« La réduction de l’exploitation des enfants ne peut se faire que par une mobilisation de tous les acteurs, chacun dans son rôle. La première étape est de garantir aux enfants une identité légale dès leur naissance et ensuite veiller à leur protection et les scolariser. »
Cet appel à l’action a été renforcé par Aissatou Saka, représentante de la Directrice Départementale des Affaires Sociales du Borgou, qui a affirmé :
« Il est temps d’unir nos forces. Le combat contre le travail des enfants passe aussi par leur déclaration à l’état civil afin qu’ils puissent jouir pleinement de leurs droits. »
Une sensibilisation globale et des engagements forts
Les échanges ont permis aux participants de mieux appréhender l’ampleur du travail et de l’exploitation domestique des enfants, prenant ainsi conscience des réalités préoccupantes auxquelles ces jeunes sont confrontés. Ils ont également été informés des mécanismes de signalement et de dénonciation, notamment via le numéro vert 138, leur offrant un moyen concret d’agir efficacement face aux cas d’abus identifiés.
Les discussions ont mis en lumière les actions déjà menées par DEDRAS ONG et ses partenaires, illustrant les progrès réalisés ainsi que les défis à relever pour garantir un meilleur avenir aux enfants vulnérables. Enfin, les leaders religieux ont pu se familiariser avec le cadre légal encadrant la protection et la déclaration des enfants à la naissance, un élément essentiel pour assurer leur reconnaissance officielle et garantir leurs droits fondamentaux dès les premiers jours de leur vie.
Bouhaliou Alfa Djibril, Inspecteur du travail à la Direction Départementale du Travail du Borgou, a souligné l’importance du rôle des figures religieuses dans cette lutte :
« Un leader est un repère. Son comportement influence. Dans cette lutte, il doit être l’incarnation des valeurs qu’il défend, y compris l’importance de garantir aux enfants une existence légale dès leur naissance. »
Lors des séances de sensibilisation organisées dans le département de l’Atacora, les acteurs de la chaîne de protection des enfants ont apporté un éclairage essentiel sur la réalité du travail des enfants exploités dans les grandes villes du Bénin ou au Nigéria. À travers des cas concrets, ils ont démontré les dangers et risques auxquels ces enfants sont exposés si aucune action urgente n’est entreprise.
Face à cette situation, ils ont insisté sur l’importance du rôle des leaders religieux, les exhortant à s’impliquer activement dans la sensibilisation de leurs fidèles. En effet, le département de l’Atacora est identifié comme l’une des principales zones pourvoyeuses d’enfants pour le travail domestique dans les grandes villes, une réalité alarmante qui appelle à une mobilisation accrue.
Vers une dynamique pérenne
Les responsables religieux ont unanimement salué l’initiative et ont pris l’engagement d’intégrer ces messages dans leurs sermons, prêches et enseignements afin de lutter contre l’exploitation des enfants.
Pasteur Alphonse Kinkponhoué, Président de l’Union des Églises Évangéliques du Bénin, a affirmé avec force :
« Nous sommes prêts à sensibiliser à divers niveaux et à dénoncer tout cas d’abus ou d’exploitation d’enfants. Nous devons sortir de notre silence, car en le faisant, nous encourageons le phénomène. »
De son côté, Saliou Djinadou, Président des cultes endogènes de Tchaourou, a mis en lumière l’importance de l’identité légale des enfants :
« Un enfant sans identité officielle est plus vulnérable à l’exploitation. Garantir leur existence légale, c’est leur donner un avenir. Je vais partager cette information avec mes pairs et les exhorter à sensibiliser les fidèles à chaque occasion. »
François Agbéyahoué, vénérable suprême évangéliste de l’église du christianisme céleste de Natitingou, a souligné la dimension morale du problème :
« Exploiter un enfant, c’est commettre un péché, ce qui est contraire à la volonté de Dieu. Nous devons en faire une priorité dans nos lieux de culte. Je ne ménagerai aucun effort pour sensibiliser mes fidèles. Nous ferons de notre mieux pour changer les choses. »
El Hadj Séni Sarè, secrétaire général de la communauté islamique de Tanguiéta, partage cet engagement et insiste sur le rôle des parents :
« La sensibilisation des parents contre le travail des enfants sera une priorité. Tous les imams et maîtres coraniques seront instruits afin que l’information soit relayée. Nous sommes conscients que ce phénomène est préjudiciable aux enfants. Les parents doivent prendre leurs responsabilités et choisir la voie de la scolarisation. »
Grâce à ces engagements concrets, la lutte contre l’exploitation infantile prend un nouvel élan, avec une sensibilisation accrue sur l’importance de la déclaration des enfants à la naissance et leur protection dès les premiers jours de leur vie.






Développement durable et résilience : le projet PARMESAN transforme l'Alibori
Développement durable et résilience : le projet PARMESAN transforme l'Alibori
Au cœur des villages isolés de l’Alibori, un changement profond est en cours. Grâce au Projet PARMESAN, financé par ERIKS et exécuté par DEDRAS ONG, les communautés de Kandi, Gogounou, Banikoara, Malanville, Karimama et Ségbana voient leur quotidien évoluer. Ce projet, actif dans 60 villages, aide les populations locales à diversifier leurs ressources et à renforcer leur résilience face au changement climatique.
Une approche globale pour un impact durable
Le Projet PARMESAN adopte une approche holistique basée sur l’éducation nutritionnelle, le développement économique et la préservation de l’environnement. À travers des clubs scolaires, des jardins éducatifs et des émissions radios sur le climat, les enfants ne se contentent pas de cultiver des fruits et légumes. Ils deviennent également des acteurs engagés dans la lutte contre les effets du changement climatique, des ambassadeurs aux efforts d’adaptation et d’atténuation. Les enseignants et directeurs d’écoles, quant à eux, reçoivent des outils pédagogiques pour mieux préparer la jeune génération à bâtir un futur durable.
Ce projet ne se limite pas à l’éducation. Il agit aussi en faveur de l’économie locale en formant plus de 1200 ménages pauvres au marketing social et à la gestion des biens. Ces actions visent à accroître les revenus des familles tout en dynamisant les économies locales.
L’agriculture résiliente au centre des activités
Pour promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, le projet a mis en place 20 groupements de maraîchage et leur a fourni des kits spécialisés. Ces initiatives, accompagnées des formations sur les pratiques agroécologiques et de la plantation de plus de 2000 arbres fruitiers, contribuent à la fois à la sécurité alimentaire et à la préservation de la biodiversité.
Education nutritionnelle
Le projet intègre également des démonstrations culinaires et des campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques alimentaires. Ces efforts visent à garantir une nutrition saine, en particulier pour les plus vulnérables des communautés.
Autonomisation et résilience communautaire
Une innovation clé du projet réside dans l’appui financier direct aux bénéficiaires pour appuyer le développement des activités génératrices de revenu et la création d’Associations Villageoises d’Épargne et de Crédit (AVEC) comme bras financier pour faciliter l’accès au crédit à travers des prêts. Ces dispositifs permettent de renforcer l’autonomie des communautés, tout en leur offrant des outils pour mieux faire face aux défis environnementaux et économiques.
Le Projet PARMESAN incarne un exemple remarquable de développement durable et de résilience climatique. En combinant éducation, économie et environnement, cette initiative prépare les communautés de l’Alibori à un avenir plus prometteur et durable, laissant ainsi un impact positif pour les générations futures.





Sécurité alimentaire et autonomisation : l'impact du projet PARMESAN à Sèrèkibè dans l’Alibori
Sécurité alimentaire et autonomisation : l'impact du projet PARMESAN à Sèrèkibè dans l’Alibori
Dans le village de Sèrèkibè, situé dans la commune de Ségbana, département de l’Alibori, une révolution silencieuse est en marche. Grâce au projet PARMESAN, initié par l’ONG DEDRAS et soutenu financièrement par ERIKS, les femmes et ménages vulnérables voient leurs conditions de vie se transformer.
Ce projet, axé sur la résilience des moyens d’existence pour la santé nutritionnelle des enfants, a érigé un site de maraîchage de deux hectares. Sur ce site, des légumes tels que le gombo, la tomate, le piment ou encore l’amarante poussent sous l’attention minutieuse des femmes formées aux bonnes pratiques agricoles. « Chaque parcelle est une opportunité de mieux vivre », confie Mougiratou Bio, une bénéficiaire.
Une résilience renforcée grâce à des pratiques durables
Le projet va au-delà de la simple production agricole. Les participantes sont formées à la fabrication de biopesticides écologiques et d’engrais organiques à base de ressources locales. « Avec l’eau, du piment, de la cendre et du neem, nous préparons des solutions naturelles pour protéger nos cultures. Fini les produits chimiques ! », explique avec fierté une autre agricultrice.
Cette approche permet non seulement de préserver l’environnement mais aussi d’améliorer les rendements et la qualité nutritionnelle des légumes. Des formations régulières encouragent également les femmes à diversifier leurs cultures, renforçant ainsi leur sécurité alimentaire.
L’eau, un défi à relever
Malgré les réussites, des défis subsistent. « Pendant la saison sèche, arroser nos cultures devient un combat », témoigne une bénéficiaire. Le site, situé dans un bas-fond, profite de l’eau stagnante, mais cela reste insuffisant. Les femmes espèrent qu’un forage d’eau pourra être installé, une initiative qui, selon elles, pourrait multiplier leurs rendements.
Autonomisation et espoir retrouvé
Au-delà des cultures, le projet a permis la création d’une Association Villageoise d’Epargne et de Crédit. Les ventes des légumes produisent des revenus modestes mais essentiels pour subvenir aux besoins urgents des ménages, comme les soins de santé. « Grâce à PARMESAN, nous épargnons, nous mangeons sainement, nos enfants vont à l’école et nous avons l’espoir de sortir de la précarité », ajoute Mougiratou Bio, le sourire aux lèvres.
Le projet PARMESAN est bien plus qu’un site de maraîchage ; c’est une promesse d’avenir pour les femmes et les enfants de Sèrèkibè. Il montre qu’avec un engagement communautaire et un soutien adapté, il est possible de cultiver non seulement des légumes, mais aussi une résilience et une autonomie durables.



